Prélassement subtil en ma grande paresse,
Je sécante au plus fin, pratiquant leptolyse,
Ces stiches adorés, depuis prime jeunesse,
Insipides méplats plus fades qu'Heurtebise.

Les muses me convient au lit ! Au lit ! Au lit !
Mais d'entre toutes trois ne choisirai Hélène,
Ce papillon léger qui vit moins que phalène,
Embrassant l'univers en folle panholie !

Egophile éprouvé, baryophobe éclairé,
Mon vers ne se départ de l'haltérotélisme ;
J'avoue que tout cela me semble mal barré...

Les cordes vibreront en même symphrasie,
Si ne se sont noyées, en final anaclysme,
Dans l'au-delà de l'eau de la métaphrasie.



Ce message a été édité - le 25-11-2020 à 20:33 par Jim

Jim,

J’ai pris plaisir à te lire mais je n’ai pas trouvé tous les mots dans mon dico !!!
Leptolyse (je connais la racine lyse mais ???),
Stiche,
Heurtebise : il y en a plusieurs !
Panholie,
Egophile : est-ce un mot anglais ?
Baryophobe (je connais la racine phobe mais ???),
Symphrasie,
Anaclysme,
Métaphrasie.

Et pourquoi « Les muses me convient » ?

Argggg ! tu vas me détester !
Jean-mi

Metoo !!!

Comme l'indique le titre, tout cela n'est pas sérieux; j'ai juste voulu me moquer de la préciosité contemporaine qui nous gargarise de mots car, faute d'idées, on allonge la sauce. J'ai donc joué avec certaines racines grecques connues essentiellement, mais dans un ordre inhabituel, c'est plus rigolo tout en restant signifiant.