Signaler un contenu inaproprié.

Page : 1

Vous devez être connecté ou demander l'accès au forum pour répondre à ce message.

Auteurs Messages

Lau
Membre
Messages : 1931


Posté à 18h43 le 10 Apr 21



Ainsi collé sur le fût d’un sapin de croix,
Le carnier vide autant que la bourriche seule,
Je mis mon infortune à combler le puzzle,
A sentir de la pluie et mon heur et ses choix.

Architrempé, rincé sous l’aiguille, la voix
D’un vent d’azur soufflait sur le grain de la meule,
Aucun neurone, ni satellite Hubble,
N’eut la farine claire au cortex aux abois.

Non, j’étais là dégoulinant sous la nature
A m’imaginer que mon eau serait future
Aventure pour des bovins,

La peau s’écorçait lors, la veine était liane,
Le sel, aux sangs, se mêlait ; l’humeur océane
Répandait son iode aux fins.





Ce message a été édité - le 10-04-2021 à 23:05 par Lau


Salus
Membre
Messages : 6948


Posté à 19h31 le 10 Apr 21


Dauphins !


Lau
Membre
Messages : 1931


Posté à 23h09 le 10 Apr 21







Ce message a été édité - le 10-04-2021 à 23:10 par Lau


Vie
Membre
Messages : 738


Posté à 09h29 le 11 Apr 21

Le commentaire de Salus ouvrant mes petites terminaisons neuronales...
Plouf ! J'ai plongé en mes "os" de rebelle et affirme qu'à ma deuxième lecture, j'y vois un tour de maître.
Salut


Pierre
Membre
Messages : 6471


Posté à 12h50 le 13 Apr 21

Faut-il vraiment une virgule entre "le sel" et "aux sangs"...?

J'aime beaucoup le 4ème vers
mais tout se mâche bien jusqu'aux fins.


Lau
Membre
Messages : 1931


Posté à 15h08 le 13 Apr 21



Yô Ens', Pierre,

Faut-il vraiment une virgule entre "le sel" et "aux sangs"...?

La syntaxe règlementaire serait : Le sel se mêlait aux sangs. Comme elle est chamboulée, je mets en apposition -encadré de virgules- le syntagme "aux sangs", uniquement pour la compréhension.
Pour la lecture, ces deux virgules n'ont, non, pas d'effet.



Ce message a été édité - le 13-04-2021 à 15:09 par Lau


Ann
Modérateur
Messages : 3483


Posté à 21h04 le 13 Apr 21

L'iode, l'iau, ça ravigote les sangs de l'exilée dans les sapinières.


Machajol
Membre
Messages : 5243


Posté à 00h12 le 14 Apr 21

J'y vois un pêcheur dont la barque a chaviré et qui s'est pris les pieds dans ses filets, d'où "trempé" !

il erre dans la forêt à la recherche d'un abri ! mais l'eau l'asperge de tous cotés, pluie diluvienne sur la terre.. Malencontreusement, il voit un troupeau de bovins, placides,
nez dans l'auge qui dégouline !

Que d'eau, que d'eau, normal quand on s'appelle … Lau !

Salut



Ce message a été édité - le 15-04-2021 à 23:59 par Machajol


Mahea
Membre
Messages : 905


Posté à 11h00 le 16 Apr 21

Il me revient plutôt...

Le chant d'une coque, vidée de ses eaux/os

Superbe!!!!


Lau
Membre
Messages : 1931


Posté à 15h05 le 16 Apr 21



Ru

Quand aux tympans de ce frêle édifice
Sonne le glas de la glaciation,
Le souvenir en un verbe, artifice,
Peint l’esprit mûr, une génération,

-Deux, mais pas plus- aucune excitation
N’affole l’âme mais ce lemme, qu’est-ce ?
Et quel calame aurait pour ambition
D’ancrer ce conte et passer à la caisse ?

Sous mai, la feuille du liquidambar
File et drageonne au sol et cet épar,
-Mèche de la cime au hourdis-,

Se mue –Ô Muse !- en succulent barbare
Menu –Miam Miam !- de L’Eden au Tartare,
Mais comment faire au paradis ?



J’en fis un long, un Boeing, un Big-Boss,
Sa soute emplie aux airs de kérosène,
Sa clarté fausse était amplement zen,
Coulait son huile aux carbus de sa bosse ;

Ça vrouvroumait, flirtait avec l’abysse
Au col si nu, on eût dit une obscène
Image –Bosch- ébauche, un art de fils
Tuant son père. Est-ce amer, non. Amen !

Le poil de martre offrait mainte liasse
A s’éventer sur la vague en liesse,
A surfer l’eau qu’irise, au cœur, le raz,
Le ras-le-bol, mais le moine est amène,
Et folle obole, au bout du grain de riz,
Rez le sillage évaporait l’akène.










Ce message a été édité - le 16-04-2021 à 19:39 par Lau

Vous devez être connecté ou demander l'accès au forum pour répondre à ce message.

Page : 1