A chercher la petite bête

L'escargot luit sous la console
Jetant des cris phosphorescents
Léonard, un peu tête folle
Le cherche depuis bien longtemps

Car ses copains dans la marmite
Dont la sauce va bouillonnant
Sont déjà sacrifiés au rite
De ce plat aux accents gourmands

Thym et laurier sauce tomate
Un peu de vin rouge, s'entend
Et la cuisson, toujours sans hâte
Se poursuit un heure de temps

Manque un escargot à l'appel
Et Léonard là, qui s'inquiète
Et cherche la petite bête
Et lance des appels au ciel !

Le ciel entend l'humble prière
Du pauvre rescapé bavant
Et par la porte de derrière
Il laisse partir l'imprudent

Léonard se gratte la tête
Il fait ses comptes, et le « manquant »
Lui turlupine tant la tête
Qu'il s'étouffe et meurt en mangeant.

Moralité :
Trop chercher la petite bête
Surtout celle qui va bavant
Peut vous faire perdre la tête
Et même plus, par accident !

C'est super

Merci, Pierre, une pochade d’il y’a longtemps , concoctée pour répondre à une incitation de Léo !

Festival culinaire



Festival dans la cuisine !
L’ équipage est annoncé
Pour son altesse Christine
Marmitons, pressez, pressez !

Le grand chef visse sa toque
Tablier immaculé
Ses ordres, d’une voix rauque
Font trembler les cuisiniers

La tortue dans son potage
Ouvrira le festival
Foin des potages bien sages
Il ne faut rien de banal !

Les cailles dans leurs caissettes
Sont enrobées de gelées
Qui tremblotent dans l’assiette
Autour des poires pelées

Suivra le homard dantesque
Arraché aux océans
A le voir on dirait presque
Neptune sur son séant !

Montez donc la mayonnaise
Et ciselez le citron
Les bars en seront bien aise
Mijotant au court-bouillon .

Des montagnes de verdure
Vont entourer les gigots
Et versée d’une main sûre
La sauce enduira les rôts

Sur bien des sauces diverses
Le talent s’exercera
Les reproches en averse
Pleuvront sur quelques goujats !

Le dessert, apothéose
En quelques choux aériens
Terrassera toute glose
Clouant le bec aux faquins !

C'est superbe. Joie

C'est un vrai festin de Babeth!
Pour ma part, moi qui adore cuisiner, mais végétarien, j'ai fait hier soir, un curry vert de légumes avec du riz miam!

Merci, Antoine, Lou et tous !
Si vous avez quelque poème chantant la joie du bien-manger et de la cuisine, n’hésitez pas à venir les déposer dans cette marmite ouverte !

Mais quel régal !
Moi qui ne sait pas cuisiner, quand je lis les poèmes de Marcekou et ben... j'ai plus faim pendant 10 jours !

Jean-Mi, tu cuisines si bien les mots que l’on excuse ton incompétence auprès des fourneaux !

J'en salive, même si...pauvres bêtes !
Mais les oranges, ça se cuisine pas.
Celles que tu m'envoyas si gentiment sont divines, je n'en ai plus mangé de si bonnes depuis les incursions grecques de ma jeunesse !

un petit brouillon que j'ai commis y a 10 ans, que j'ai gardé dans mes tiroirs, j'ose? végétarienne oblige!

Menu : La salade de lentilles

La poésie c’est comme
Manger un plat de lentilles
Dans le Puy de Dôme
Comme un volcan d’Auvergne
Avec un peu de moutarde
Grey Poupon
Dijon qui te monte au nez
Un oignon, un clou de girofle
Le printemps des poètes sera rude
A voir la pelure des « onions » de l’académie…
Ajoutons
Une sauce vinaigrette bien corsée
De l’huile Virginie pressée à froid
Vinaigre de la maison et sa « mère »
Un peu de persil dans les oreilles
Béluga de lentilles
Perlines, c’est le caviar du pauvre
Le sitaudis !
La poésie, c’est comme manger
Un plat de lentilles de verroteries
Au centre de l’auvergne profonde
Comme une broderie de perles d’Aubusson
Un collier de perles de pluie
Une nappe blanche aux points de croix…
A la source de vulcain….
La poésie c’est simple et facile
C’est comme pour ainsi dire
Manger un plat de lentilles avec le colonel moutarde !
Sert moi donc une Romanée Conti Joseph
Le sang du christ aux flambeaux des Chandeliers
J’avalerai ce nouveau scandale alimentaire
l’Ostie contenant 0% du corps du Christ

Salus, tu peux manger les oranges en salade, mélangées avec tomates, oignons et huile d’olive … c’est surprenant !

Lou ton poème est excellent, plein de trouvailles et de traits d’esprit !
Je l’accueille bien volontiers à ma table ! D’autant que j’adore les lentilles et la ville du Puy en-Velay.
A l’époque où mon cœur était en forme et mes gambettes légères, je suis montée à pied jusqu’à la basilique haut perchée !

Merci Michèle d'apprécier, une petite variation sur les lentilles avec ma pointe de moutarde d'humour

erreur
la recette arrive !!



Ce message a été édité - le 25-03-2023 à 09:08 par Machajol