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Auteurs Messages

Lau
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Messages : 1887


Posté à 21h43 le 30 Mar 20



Aux aubes de Cendrars, aux matins prometteurs,
Aux naissances du monde, à ces éveils menteurs,
Jamais je n'aimais tant et fort le crépuscule
Et ce noir incertain quand mon esprit bascule
Sur l’inédite voie aux magiques senteurs.

Fini ! Salamalecs et guimauves qu’enquille
Hypocritement mus par des travaux d’aiguille,
Le convenu sapiens et sa dualité,
Dégueulant de sa crasse et de sa vérité
Quelque humanité fausse à sa mort : la béquille !




Ce message a été édité - le 30-03-2020 à 21:48 par Lau


Pierre
Membre
Messages : 6469


Posté à 08h07 le 31 Mar 20

Avec Cendrars tu donnes à Gary le premier vers!

La vérité n'est pas humaine, ça se saurait…

Alors il nous faut des béquilles, pleins de béquilles, des béquilles qu'on ne savait pas, des béquilles dont on se doutait… Et puis parfois on les envoi paitre et on poursuit en boîtant davantage encore, mais c'est si difficile…

Et puis aussi, il y a des jours où on est debout, seul, et personne ne le sait et peut être que ce peu de vérité c'est le plus grand bonheur.

Peut-être qu'elle se cache là dans notre solitude, dans ce tout ramassé dans l'idée de notre unité.

Tu vois… tes vers me rendent pensif...


Vie
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Messages : 738


Posté à 08h40 le 31 Mar 20

Je l'ai lu plusieurs fois, il est fort celui-là...

Comme arrêtée par la force des "maux", le corps stoppe à une ligne blanche puis comme par élan de survie ou de furie l'âme s'élève.

...L'auto censure ne me semble pas loin et salvatrice.


Salut


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 16h09 le 31 Mar 20

Le mot s’annule où l’esprit brûle
Et seul le temps résiste au temps
Pauvres carrés de toile blancs
Evaporés au crépuscule !


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 20h18 le 31 Mar 20



Pierre,

Avec Cendrars tu donnes à Gary le premier vers!

Jules Dassin, le réalisateur du film... Le père de Joe ! Nous en causions tantôt... Tagada tagada...


La vérité n'est pas humaine, ça se saurait…

Mais qui créa cette idée associée au mot ?


Et puis aussi, il y a des jours où on est debout, seul, et personne ne le sait et peut être que ce peu de vérité c'est le plus grand bonheur.
Qu'est-ce qu'un bonheur non partagé ?


Tu vois… tes vers me rendent pensif...
J'aime assez faire cet effet cool


Sylvie,

Comme arrêtée par la force des "maux", le corps stoppe à une ligne blanche puis comme par élan de survie ou de furie l'âme s'élève.

Manquerait plus de causer encore en pleine extase ! Salut


Salus,

Le mot s’annule où l’esprit brûle
Et seul le temps résiste au temps
Pauvres carrés de toile blancs
Evaporés au crépuscule !


Au profond du squelette, aux flancs
Du corps qui meurt, la particule
S’échappera de l'ergastule
Pour se lier à d'autres plans.




Ce message a été édité - le 31-03-2020 à 20:49 par Lau


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 21h25 le 31 Mar 20


Puisse-t-on, sous le monticule,
Malgré nos os pulvérulents,
Garder vifs nos esprits brûlants,
Tout en fumant le tubercule !


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 22h32 le 31 Mar 20



Déjà, je sens si succulents
Les nectars de quelque spergule ;
Le glouglou du houka régule
Ces vers étranges, opulents.





Ce message a été édité - le 31-03-2020 à 23:05 par Lau


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 00h02 le 01 Apr 20


...Ta caryophyllacée accule
(Contre le peu de mes allants
Dus* à mes deux yeux flageolants)
A consulter un opuscule.

(*) j'assume l'entière responsabilité de l'accord !



Ce message a été édité - le 01-04-2020 à 14:38 par Salus


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 19h56 le 01 Apr 20


[et t'as bien raison... "le peu de" est, somme toute, collectif]

La revoilà ; chaude, à pas lents
La douce sorgue ; alors circule
Le souffle de l’hier majuscule
Grimpé par les futurs palans.


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 21h40 le 01 Apr 20

(Quitte à éprouver la crédibilité de ma mauvaise foi, j'aurais plutôt dit
"Mes allants" se rapporter à "dus")

Avançons ! - Car si seule ulule
La musique en vers non galants,
La chaîne dont mes mots ballants
Font des glands, de maillons pullule !

(Quoi ? c'est pas les chaînes qui font des glands ?)


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 22h59 le 01 Apr 20



[C’est « l’un peu de » tel « la plupart »
Qui, singuliers, à tire d’aile
Dictent aux verbes le départ
D’une terminaison plurielle
]


Qu’ils soient mouvants, qu’ils soient salants,
Ces marais où le mot bascule
Au cœur d’un germe qui circule
Ont les attraits des ciels brillants.


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 23h41 le 01 Apr 20


En ces rimes pour véhicule,
Sans te servir des ortolans
Littéraires dans mes élans,
Je sais qu'hélas je gesticule !


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 17h36 le 02 Apr 20


A des octos trop somnolents,
Je préfère un son qui bouscule
Et fait sauter-Bang !- l’opercule
D’archi-classiques vers tremblants.


Salus
Membre
Messages : 6899


Posté à 22h22 le 02 Apr 20


C'est exact, le rimot l'écule
Ce match aux shoots ambivalents !
- Userons-nous y nos talents
Jusqu'à rimer qu'on s'en en..le ?


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 09h39 le 03 Apr 20


Syntaxe et mots désopilants
C’était fatal ! Mais je recule
Et perds sur ce vers (ce fut cool !)
Sauvant nos séants, chambellans…


[Gracias Salus ! et Vive le riz, molécule !]

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