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Posté à 18h35 le 12 Jun 20
AUX "AFFAIRES URGENTES"
(Poème bien torché)
Pour s’essuyer le cul, prenez du « Moltonel » ;
Vos fesses chériront cette triple épaisseur ;
Son papier garanti cent pour cent naturel,
Vous offrira confort et extrême douceur !
N’oubliez pas, non plus, les produits de « Lotus »
Dont la feuille toilette humide et haut de gamme,
En hygiène et fraicheur prend soin de votre anus,
Apportant l’agrément que tout fessier réclame.
Mais il existe aussi d’autres nombreux labels
Dont les publicités, joliment « bien torchées »
(C’est le cas de le dire), et aux soins corporels,
Vantent l’arrière-train de façons bien « léchées ».
On est très attentif concernant nos « besoins »,
Quitte à nous influer, changer nos habitudes.
Et, dans la propagande, on use néanmoins
De nombreux stimuli et de sollicitudes.
De fait, le papier-cul se vend de mieux en mieux.
Même les constipés lui rendent les hommages,
Car ça les fait chier et ils sont envieux
De ceux qui de l’usage en tirent avantages.
Qu’il soit discrètement d’arômes parfumés,
Soyeux et rembourrés, toujours bien confortables,
Dans cette « usine à gaz » les labels confirmés
Vantent leurs torche-culs aux papiers équitables.
Et c’est là que se joue le meilleur « fondement »
Dont chaque enseigne cherche, en se « bougeant les fesses »,
Le produit fabuleux et le plus performant
Pour qu’en nous essuyant les gestes soient tendresses.
Voilà une industrie qui se veut florissante
D’un marché attentif dont l’unique créneau
Est que chacun de nous aux « affaires urgentes »
Ne soit pas « emmerdé » d’être « au bout du rouleau ».
ANDRÉ
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Posté à 22h05 le 12 Jun 20
André,
EXCELLENT
Toutefois en Asie on oublie le papier,
De ses fesses pour soin c’est avec de l’eau claire
En prenant la main gauche, caché sous un dattier,
Que l’on nettoie le tout en remous circulaire !
… c’est la raison pour laquelle la main gauche est réservée pour les choses impures et que l’on mange avec les doigts de la main droite… souvenirs de voyage.
Jean-Mi
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Posté à 22h26 le 12 Jun 20
comme disait Coluche :
ami de la poésie bonsoir! mais
c'est assez bien torché
PS :
Il n'y a pas qu'en Asie qu'on se rince à l'eau claire, dans les pays musulmans il est interdit de se toucher le cul, alors il y a des douchettes au lieu du papier, c'est nettement plus efficace
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Vie
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Posté à 10h40 le 13 Jun 20
J'ai ri et j'ai pensé "va t il y avoir un grand débat public sur la ou les façons les plus efficaces de se torcher le cul ?"
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Posté à 11h37 le 13 Jun 20
Bonjour JEAN-MI,
J'ai hésité un moment avant de trouver le titre du poème. j'avais pensé écrire : "Les affaires "courantes" devant cette diarrhée verbale. Mais on aurait pu penser que cette allusion à l'information risquait de correspondre à une forme de constipation de l'inspiration. Dans un tel lieu confiné il faut se méfier de l'inspiration...
"… c’est la raison pour laquelle la main gauche est réservée pour les choses impures et que l’on mange avec les doigts de la main droite… souvenirs de voyage.
Jean-Mi"
Ça doit être un peu difficile pour les gens qui ont la main gauche plus adroite que l'autre. La droite étant alors plutôt gauche, surtout pour les poètes qui comptent les pieds avec leurs "propres" doigts.
MERCI, JEAN-MI, pour l'attention portée à cette petite fantaisie verbale, ainsi que pour ta sympathie.
Passe un excellent week-end.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 11:40 par Laugierandre
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Posté à 12h18 le 13 Jun 20
Bonjour KERDREL, et MERCI d'avoir goûté à ma petite divagation poétique.
Les coutumes varient, en effet, d'un pays à l'autre. Je me suis toujours demandé pourquoi certains Belges entraient dans les toilettes avec de petits morceaux de pain... jusqu'à ce que l'un d'eux me dise que c'est pour nourrir le "canard WC".
Excellent weekend à toi.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 12:19 par Laugierandre
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Posté à 12h41 le 13 Jun 20
Bonjour ENSUSPENS,
Je pense que les techniques ne manquent pas. Tiens, par exemple :
Comment un nain fait-il pôur se torcher le cul ?
Tout simplement il court dans l'herbe !
Il y a aussi la méthode du ticket de bus. Pas mal, celle-là.
Prendre le ticket de bus ; le plier en quatre.
Découper une partie d’environ 5 mm du coin comportant la pliure ; le garder précieusement.
Déplier le ticket ; vous devriez obtenir un ticket percé en son milieu d’un trou d’un cm de diamètre.
Passer le majeur dans le ticket.
Se mettre le majeur dans l’anus et récurer frénétiquement.
Utiliser ensuite le ticket pour essuyer le doigt.
Et le coin, me diras-tu ? Tout a été calculé : c’est pour enlever la merde qui reste sous l’ongle.
Mais jusqu'où va l'imagination ?
Tous mes remerciements pour ton partage et tes impressions positives pour ce petit délire poétique malgré tout en "odeur" de sainteté pour le meilleur et pour le rire !
Très bon week-end à toi.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 12:42 par Laugierandre
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Posté à 17h07 le 13 Jun 20
André,
MDR
Ô ! j’ai bien essayé, raisons d’économie
Et poids du sac à dos, que d’user par deux fois,
En recto et verso, sur mon anatomie
Les feuilles de papier sans me salir les doigts !
PS : je n’avais pas grand-chose dans mon sac à dos : une brosse à dents, un savon de Marseille, une serviette… et des rouleaux de PQ. Ma sacoche photo quant à elle pesait beaucoup plus.
Jean-Mi
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 17:08 par Jean-Mi
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Posté à 18h00 le 13 Jun 20
Bonsoir JEAN-MI,
"...En recto et verso, sur mon anatomie
Les feuilles de papier sans me salir les doigts !"
Autrement dit, tout se joue à l'odeur, car compte tenu de son recto, l'inattendu peut bien se cacher au verso. Ça se joue au doigt (surtout), et à l’œil.
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 18:01 par Laugierandre
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Posté à 18h32 le 13 Jun 20
Vous m'avez fait hurler de rire, Messieurs !
Mon chéri a horreur de changer le rouleau dudit PQ, aussi laisse-t-il toujours une feuille que, bien évidemment,je devrai utiliser et entamer aussitôt le rouleau suivant... à moi donc la corvée de me tordre le rachis pour récupérer un rouleau neuf derrière moi, me pincer les doigts en enlevant l'ancien rouleau (car l'ustensile est mal foutu et se défend admirablement...) et galérer pour détacher la première feuille qui entraînera les suivantes... bien la placer devant et non derrière, vu le manuel mode d'emploi du PQ bien élevé...
Lasse de cette corvée, il m'est arrivé de laisser la moitié de la feuille sur le vieux rouleau, coincée intelligemment, pour le plaisir d'entendre les récriminations de mon chéri devant cette rebellion féminine... et bien croyez-moi sur paroles, il eut l'audace de n'utiliser que le quart de la feuille restante !!!
Cela aurait pu durer longtemps... enfin... jusqu'à une certaine limite, quand même ! Surtout que, j'avais entamé un rouleau neuf replacé sur l'étagère après utilisation.
Monsieur, bien entendu, eut la même idée !
C'est décidé, un dérouleur bleu pour Monsieur et un rose pour moi, et toc !
Je me demande si les invités vont s'y retrouver...
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 18:33 par Libellule21
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Mahea
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Posté à 20h18 le 13 Jun 20
Bonsoir André,
Dans certains cas, (et pour avoir déroulé l'expérience des papivores précédents), je citerais CERVANTES dans un autre contexte, mais dans ce cas précis : "Que le papier parle, et que la langue se taise". il est préférable.
Et pour revenir à ton lieu d'aisance si bien "torché", c'est aussi un lieu où à l'abri de l'intrus chacun peut méditer en paix dans sa pudique solitude.
Merci pour cette tranche de rires.
Agréable soirée André
Ce message a été édité - le 13-06-2020 à 20:21 par Mahea
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Posté à 10h37 le 15 Jun 20
Bonjour LIBELLULE21,
L'anecdote est truculente. UN GRAND MERCI d'avoir posté cette petite histoire jubilatoire qui s'inscrit parfaitement dans la continuité et dans l'esprit du poème.
Plus de "sans-papiers" chez vous et, par conséquent, aucun de vous deux n'est prêt de se retrouver au bout du rouleau...
Pour les invités, il suffira peut-être de leur présenter sur catalogue la panoplie ci-dessous dans laquelle ils trouveront toujours une couleur qui satisfera leurs... besoins.
Très bon début de semaine, LIBELLULE.
ANDRÉ
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Posté à 10h45 le 15 Jun 20
Waouh !!! on a le choix !
Chéri ?!?
j'ai deux cent cinquante deux distributeurs de PQ à poser dans les... où as-tu mis la perceuse ?
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Posté à 11h51 le 15 Jun 20
Bonjour MAHEA,
Belle citation, et CERVANTES avait bigrement raison, puisque, comme on dit, c'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre... sinon, elle risque de merder.
MERCI pour ta visite fort appréciée.
Bon début de semaine, MAHEA.
Toute ma chaleureuse Amitié de plume.
ANDRÉ
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Posté à 12h04 le 15 Jun 20
Aux lieux
Que le papier soit doux à la fesse féconde
Qui dépose en ce lieu des présents obligés
Mais que jamais ´un pet n’indispose  la ronde
L’oreille d’un quidam qui pourrait s’affliger
Le bruit d’un ruisselet serait seul supportable
Et n’offusquerait point la pudeur de tous ceux
Qui, en vous attendant, devisent à leur table
Savourant le présent sous la voûte des cieux
Prenez-donc votre temps, mais œuvrez en silence
On vous tiendrait rigueur de bruits inopportuns
Révélant à chacun, ici, votre présence
Surtout si vient s’y joindre un indigne parfum ...
Ce message a été édité - le 15-06-2020 à 12:05 par Marcek
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