Il paraît qu'la terre est plate
Que les rêves n'existent pas
Que les pingouins s'acclimatent
Fort bien au nouveau climat
Ils te disent que c'est ta faute
Si tout s'est éteint pour toi
Mais y a bien des étoiles mortes
Que je vois briller là-bas
Oh là là, oh là là
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, oh là là
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka
Oh là là, oh là là
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, oh là là
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là là
Il paraît que la nature
Serait bien mieux sans nos lois
En attendant le futur
Cacahuètes et pastaga
Oh là là, oh là là
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, oh là là
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka
Oh là là, oh là là
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, oh là là
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là là
Oh là là
Oh là là
Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles
Mon cœur a soif de Voie lactée
Oh là là, quelques glaçons, quelques larmes
Les gens font, pour oublier
Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka
Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles
Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga
Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles
On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là là
Oh là là
Writer(s): Julien Dore, Benjamin Lebeau, Guillaume Briere
Je ne sais pas pourquoi ce texte ne me fait pas penser; mais alors pas du tout à Leprest...
Et ce qui m'épate surtout c'est que je n'en ai aucun chagrin...
Le chagrin
Connais-tu l'herbe amère, le liseron, la plante
Toute noire et très belle enroulée dans la gorge ?
Ô que quelqu'un la dise, ô que quelqu'un la chante
Seulement sur le bruit d'un coeur et d'une horloge
Et le train de Dunkerque au loin sur son refrain
Le chagrin
Cet animal familier, ce chien que tu traînes
Dans les couloirs et les vieux escaliers du corps
Il est un peu méchant, pas très beau mais tu l'aimes
Il tire vers les ponts, le soir, quand tu le sors
Et tu as beau être son maître, tu le crains
Le chagrin
Son couteau à douleur et sa gouge artisane
A sculpter des oiseaux de bois sur les potences
Des épines aux lilas, des pétales aux larmes
Et tout le désespoir qu'il faut à l'espérance
C'est le meilleur de toi qui brille dans l'écrin
Du chagrin
Un jour il t'offrira son collier de morsures
Un jour, demain, ta main prendra dans la corbeille
Emplie de raisins ronds une grappe un peu sûre
Il a de belles vignes, il soigne bien ses treilles
Il a le temps pour lui, il presse grain par grain
Le chagrin
Laisse-le libérer ses sources sous tes cils
Son fleuve qui n'a que tes paupières pour grèves
Cet océan profond sans bateau et sans île
Qui met son grain de sel sur les phrases des lèvres
Tu peux lâcher la corde, il a le pied marin,
Le chagrin
A se sentir lavé, presque beau, transparent
Aux bras des vieux matins édentés de la ville
A appeler encore son règne de tyran
Ses carrefours muets, ses grands théâtres vides
Le vent chargé de clous, de soleils souterrains
Du chagrin
Ami, pardon, c'est à ton rire que j'accroche
Son manteau qui me tient bien froid quand il fait froid
Une enveloppe bleue déchirée dans la poche
Eteignez en sortant, et ne me plaignez pas,
Plaignez plutôt celui que n'a jamais étreint
Le chagrin
Le chagrin
Ce message a été édité - le 30-09-2020 à 14:20 par Pierre
Ecoutes et tu nous rejoindras autour d'un ...Casanis pour moi :)
Allain LEPREST, c'est grandiose de tragique ! Je frissonne encore de ses instants majuscules...
Bon sang de bon sens !
C'est à mourir de rire, je ne comprenais pas ton commentaire Tigrou. J'ai écouté vos liens mais mon correcteur s'amuse à mes dépends, donc je corrige mon correcteur :
Mais quels CHIEURS ces bons hommes !!!
Le Doré il dit: "Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga"
Puisqu'il y a déjà du pastaga dans le verre l'amour va finir rond comme une queue de pelle...
Oh là là (comme il dit le Doré) si le verre était vide là ce ne serait pas pareil, mais bon ce n'est pas un verre à pastaga mais un verre de pastaga, c'est comme ça on y peut rien, oh là là (donc) la vie est bien difficile...
« Ton cul est rond »
Ton cul est rond comme une horloge
Et quand ma fatigue s’y loge
J’enfile le temps à rebours
Je mate l’heure sous ta jupe
Il est midi moins deux minutes
Et je suis encore à la bourre
Promis demain j’arriv’rai pile
Pour faufiler ma grande aiguille
Sous le cadran de ton bidule
On s’enverra jusqu’au clocher
Et mon coeur comme un balancier
Ondulera sous ta pendule
Dis-moi au chrono de tes reins
Quand passera le prochain train
Combien coûtera le trajet
J’ai tant couru contre ta montre
Voici qu’à l’heure de la rencontre
Je me sens des doigts d’horloger
Time is money et puis ta soeur
Si on t’avait demandé l’heure
On saurait qu’le temps c’est d’l’amour
Ton cul est rond comme une horloge
Et quand ma fatigue s’y loge
J’enfile le temps à rebours
Ton cul est rond comme une horloge
Et quand ma fatigue s’y loge
J’enfile le temps à rebours
Je mate l’heure sous ta jupe
Il est midi moins deux minutes
Et je suis encore à la bourre
Désolée pour le lien que je n’arrive pas à insérer ! Merci de m’avoir fait découvrir Allain Leprest
Ce message a été édité - le 01-10-2020 à 17:41 par Marcek