POEME N°51
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Bonheurs éphémères
Un château de sable sculpté par la marée,
Une feuille d’automne emportée par le vent,
L’étoile filante fuyant la Voie lactée,
Une éclipse de Lune échappée du levant…
La maternité fut à l’aube de la vie
Le début d’une quête à l’émerveillement ;
L’innocence et la joie d’une enfance ravie
Apportèrent dans les cœurs un bonheur clément.
Le souffle d’un enfant à fabriquer des bulles,
La valse des flocons saupoudrant nos hivers,
Un ballet aquatique aux chants des libellules,
L’aurore boréale enivrant l’Univers…
L’éternité fut le socle de la jeunesse
Quand le temps passait dans leur cœur de troubadours ;
Une fragilité fit venir la vieillesse
Dans ce temps éphémère où se bercent les jours.
Emportées par le vent, toutes feuilles d’automne
Mourront dans le sable ou sur le toit des châteaux.
Fuyant la Voie lactée, une étoile rayonne…
Éclipsant une lune aux reflets abyssaux.
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