Tarentule
par Lisbeth
par Lisbeth
La chorale des potagers
caresse ses engrais d’écriture
La carotide éclatée sur l’autel
colore un levain de "je t’aime"
Courber leurs longs crocs d’okénite
auprès des matous satellites.
La nuit salive, et sous son amande,
les siamoises électriques.
Crayonner, brasser des marais
en cataclysmes de papiers
et le regard qui s’agglutine
sur de nouvelles biles.
La mixture est démente, luisante
et les pondaisons délinquantes.
La nuit salive et sous son amande,
les gastéropodes cyborgs_
Poème posté le 07/09/18
par Lisbeth