Concerto pour deux corps en nous majeur
par Oxalys
J’aperçois dans vos yeux un éclat de tendresse
Tandis que lentement nous nous déshabillons.
Vos mains vagabondent comme des papillons
Sur mon corps offert à vos subtiles caresses.
Ne vous attardez pas sur le bouton de rose,
Frôlez-le simplement sans trop vous y poser.
Le coquin est si prompt à répondre aux baisers
Qu’il fondrait de plaisir avant l’apothéose.
Laissez plutôt venir la parfaite harmonie,
Vos lèvres, vos doigts et votre lingam expert
Jouant allegretto afin que de concert
Sur la même portée s’ajuste le yoni.
Soutenez le tempo jusqu’à pianissimo,
Vous trouverez l’accord de la sente soumise.
Me voici submergée de plénitude exquise.
Soyez le bienvenu – Jouons fortissimo !
Poème posté le 08/04/21
par Oxalys