Ablutions matinales
par Miouz
Dès le lever du jour, dans un charmant asile
Protégé des regards, les bruits d'eau d'ablution
Du seigneur de ces lieux, le kaki crocodile,
Égaient le marigot sortant de l'inaction.
Le soleil joue du jazz sur le croc qui rutile.
La larme au coin de l'oeil, vrai diamant en fusion,
Salue le jour naissant et fait l'admiration
Des batraciens jaloux qui louent le roi futile.
Une cane passant profite de l'aubaine
Pour reluquer la bête, sa tête et sa bedaine.
Ne laissant rien dans l'ombre, hormis le postérieur
Qui se trouvait caché dans le fond fait de glaise.
Notre beau crocodile, offusqué par tant d'aise,
Jugea fort malséant son regard épieur
Poème posté le 07/04/22
par Miouz