Fauché sous les mots de par ma timidité
Abhorré des mots de par ma fécondité
Tous ces mots n'ayant cesse de fustiger
Le repos du vacarme des millénaires
La quiétude de la terre lunaire
Troubler la sagesse de l'imaginaire
Vagissements bordéliques de sons mitigés
Comment t'instruire du calme de ma vertu
Alors que la horde de tes mots s'évertue
À me rendre sourd, me chavirer, à m'isoler
Catapulté au donjon des clameurs vides
Englouti dans les abysses de mots avides
Impuissant devant tes créations livides
Paria proscrit de tes discours à désoler.