Petits carnets bruns et noirs
par Katinka
J’effleure du bout des doigts
Ces petites photos jaunies
Vos souvenirs de là-bas
Restés en terre d’agonie.
Les souffrances du soldat,
Entendre rugir les canons.
Et, c’est au cœur du combat
Que la mort happe l’horizon.
Des ravages de la guerre
Elle, en fut le baume, l’espoir
Dans le drame de l’univers
Sans faiblir face à l’histoire.
Petits carnets bruns et noirs
Écriture de l’orage
Ses mots en sont la mémoire
Porteur de notre héritage.
Poème posté le 09/04/11