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Auteurs Messages

Sylvain2023
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Posté à 12h17 le 11 Oct 21

Bonjour,

Je trouve cela pratique mais , ce n'est pas MON lieu . C'est ouvert à tous .




Ce message a été édité - le 26-11-2021 à 17:10 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 18h28 le 25 Nov 21



A lire en musique .



C'est un triste temps: il pleut ! La saison fait ce qu'elle peut ! Les nuages sont dans mes bottes . On dirait que je flotte . J'ai de l'eau jusqu'en bas. Mon arrêt de bus est là haut . Je rase les murs . Je laisse aux autres les éclaboussures . Ils vont aussi au boulot . Bon ! Je suis arrivée . C'est pas trop tôt . Sur la pointe des pieds je pointe mon nez . Reste-il de la place dans ce bus infernal ? Tout le monde cavale . J'ai un sac belier qui fait office de bouclier . Je pousse . Je me protège . J'ai la frousse de ne pas avoir de siège . Les parapluies prennent toute la place . On se prend les pieds dedans ! Faudrait pas que j'me ramasse ! Tiens voilà un chien maintenant ! Que fait un chien dans un bus à 7 h du matin ? Son maître semble sec . Pourtant il pleut ! Je le supecte d'être vieux et de passer ses journées a se faire balader gratuitement . C'est rageant ! Je colle le dos contre la vitre . Je garde l'équilibre . 7H 02 . Le bus ne démarre pas . Sa voie n'est pas libre . Un taxi s'y promène . Après tout ? Pourquoi pas ? 7H 08 . Vite le bus s'engouffre . Aîe . Je me cogne . Le chien a reculé . Le vieux a râlé . Les autres ont balancé tous en même temps . C'était beau a voir . Comme une grosse vague d'un petit desespoir . Je me marre . 7H 12 . tous ces gens englués ça m'fait penser à une partouze . J'ai honte . Je monte le col de mon manteau comme pour cacher mes vicieuses pensées . Voila la place Magenta . On tourne autour d'une statue . Il pleut aussi dessus . C'est une femme nue . Plus personne ne la voit . C'est comme ça ! On est sur le boulevard . C'est gris et aligné . Ça vit et ça me plait . 7H 21 . Dans 10 mn je serai en retard . J'y peux rien ! Un manteau jaune me colle et me demande pardon . Je dis oui du menton . Un téléphone sonne . Une porte s'ouvre. Ca monte
et ça descend . Comme une hémorragie suivie d'un envahissement . Ca fourmille . Ca pétille ! On m'écrase les pieds mais c'est pas grave . J'en écrase aussi . 7H 28 . ça passe vite d'un coup . C'est que, sont montés tous les écoliers ! Ils sont drôles a écouter . Ce matin Ils ruissellent comme s'ils avaient été nager . Le chien a eu droit à un coup de pied ! "Va chier"! Les jeunes ! Ils ont leur franc parler ! Un sac à dos me frôle . J'aurais pu tout voler . 7H30 ! Je suis en retard ! . Je vais l'entendre toute la matinée . Dans 3 arrêts c'est mon arrêt . Tiens ! Le ptit vieux descend ! Il a son chien dans les bras , des fois qu'on aurait envie de l'écraser . On sait jamais ! Il sent le tabac cet homme là . Ou bien c'est son chien ? J'en sais rien . HOOOO ! Zont mis les décos de Noël en centre ville ! Ca brille ! Plus qu'une station . Je me décolle de partout : des mains , des gnoux ! Des manteaux jaunes,  des sacs a dos à bout ! Ca y est ! Je suis arrivée ! Je suis une file . Je me faufile . Je descends du bus pour remonter la rue . C'est con ! Y a pas d'arrêt avant ! C'est un triste temps . Je flotte . Je vais au boulot !










J'ai tout fait pour réaligner mon texte sans succès !








Ce message a été édité - le 27-11-2021 à 12:35 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 29-11-2022 à 18:48 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 18h31 le 05 Dec 21

J'ai marché sur la plage
Deserte et balayée,
Comme une enfant trop sage
Que l'on vient de gronder.
Je n'ai pas eu la cœur
D'y relever le nez,
Je ne vous ai pas vu
Tandis que vous passiez.

Reviendrez- vous un jour
Sous un ciel plus clement?
J'ai tant besoin d'amour
D'amour et d'un amant.
Mon inconnu d'un jour
D'un jour et d'un avant.
 
J'ai balayé la plage
d'un regard troublant,
Et laissé sur le sable
s'y perdre cette enfant
Laissant naître la femme
Qui toujours vous attend.
J'ai tant besoin d'amour
D'amour et d'un amant  "







J'ai retrouvé ce poème dans un vieux cahier , donc je le mets ici .









Ce message a été édité - le 21-12-2021 à 05:34 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 22-10-2022 à 14:57 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 15h17 le 07 Dec 21






Pardon ! Je suis parti,
Profitant de la nuit.
J'ai voulu t'enlacer
Alors que tu dormais.
Je n'ai pas eu le temps.
Ma mort était pressée .

J'ai juste pris ta main
Et je l'ai embrassée.
Pardon de te laisser
En ne te laissant rien
Qu'un baiser sur la main .



-----------------------------------



Il y a dans l'air un peu de ta présence
Qui me pénétre et qui me fait du bien.
Sans que j'y pense ton image me vient .
Et me revient l'idée de ton absence .


Il y a dans l'eau le poids de ton amour.
Je m'y baigne parfois et je te sens .
Tu vis en moi, je ne sais pas comment .
Portant ma peine et caressant mes jours .

Il y a ma vie,qui s'accorde à ta mort
Et ta mort, qui s'accroche à ma vie.
Je peux encore parfois, sentir la nuit
Du plaisir rien qu'a l'idée de ton corps .




----------------------------------

Ce qui me berce et me soulage
C'est l'averse un jour de printemps
Toute cette eau sur mon visage
Ne sont que les larmes du temps.


Les miennes se tiennent gentiement
Et se retiennent doucement
Comme une histoire qu'on lit tout bas
Comme un chagrin qu'on ne dit pas .



----------------------------------



Ne souffle pas le vent de l' amour
Sur le flanc de mes jours.
Chaque moment s'éssoufle et toujours
Sur le flanc de mes jours
C'est comme un dernier souffle qui court .

Ne me fais pas mourir quand le jour
Qui attend et qui me voit souffrir
Décidant de s'ouvrir à son tour
M'offre le temps de t'aimer toujours .









"Quitte à mourir sans ne rien emporter
Autant ne rien avoir avant d' crever !
J'ai vendu mes casseroles
Je fais plus à bouffer.
J'ai plus qu'une armoire
J'ai gardé un miroir.
J'ai décidé q'u j étais folle
Plus besoin d'mexcuser !
Hum ! Que c'est bon !
Je suis à un âge charnière
Y manque des vis
Rien ne tient
Tout s'éfface
Je vais dessiner autre chose .
Moins j'ai de choses
Plus je m'emplis .
Si on m'incinère
Ca va faire « Boum » !
Faire du bruit en partant
C'est cool !
A la guerre comme à la guerre
Chacun pour soi
J'étais là avant
C'est ma place !
Ma vie c'était comme un labyrinthe
C'est
ereintant nan ?
Y a qu'une entrée
et qu'une sortie
Il me reste bien ma guitare
Mais j'ai mal aux doigts.
je fais du sport
Pour mourir plus vite
J'ai oublié un truc ?
Surement
Faut dire que je crapahute
Tant !
J'ai d'lamour en trop
c'est lourd
Alors je cours
Pour éliminer .
Il faut dire que ça marche.

Vnez pas m' faire chier
j'vous balance un coup d'pied !
Chuis trop bien
J'ai rien
D'autre
que moi.
Si je demménage
ca m'coutera moins cher .
J'apprends plus rien
car j'ai jamais rien su
j'veux partir
sans bagages
Je suis née par hasard
j'vais mourir pareil
à part
que là
J'aurai le sourire
j'vais pas pleurer
pour respirer
J'vais juste sourire
pour mourir .
J'ai bouffé mes poèmes
restera rien !
Purée qu'cest bon
D'savoir que j'regrette rien !
C'est fou d'être heureuse
A ce point !
J'mets une musique
Et hop !


J'écris des conneries !



---------------------------------

Madame .



Des rives de l'amour, Madame, qui nous séparent,
La musique s'éffeuille se donnant à entendre.
Qu'aussi loin de mes yeux votre grâce à répandre
Ses notes n'égalent pas ce qui de près m'égare.

Que de beauté d'un coup en une seule image
Et quel malheur surpris à ne point la toucher !
Comment pourrais-je d'un jour si bien me relever
Sinon qu'en espérant, de vous, un doux présage ?

des creux en moi d'où gisent mes inespérances,
Emergent en tous points comme un bâteau qui part,
Quand vous quittez le lieu, en moi qui par hasard
Est née cette émotion rien que d'une présence .

Je ne vis que la mort et je passe à l'attendre,
Soupirant la musique, avalant votre vie.
Vous êtes loin Madame et votre cœur est pris .
Le mien si las , hélas !, n'a plus rien à apprendre .


---------------------------------








Je veux le ciel, l'or et tes yeux .
Nous deux encore et le soleil .
Tes terres en mers et ta lumière .
L'absolu. Le rien . Sa matière .

Je veux ton odeur . Tes silences.
L'évidence où ton cœur est mieux .
Le fond si rare à tes surfaces .
L'espace. le hasard . Tes sons .


Je veux l'amour que tu détiens
Donne le moi j'en ai besoin !
Que vibre ma corde sensible !
Que mon amour te soit visible !







C'est comme si un trop plein d'oxigène nous pénétrait et alors qu'on veut respirer, on sent que cet air , bloqué dans le ventre , remonte peu a peu jusqu' au cœur , allant jusqu' à le contraindre à changer de rythme . Il semble vouloir que ce dernier explose à la manière d'une fleur qui éclos permettant la naissance de quelque chose . C'est brutal . C' est beau . C'est bon . Tout s'offre . Rien ne se prend . C'est la parade à tout ce qu'on ne veut pas . C'est inopiné avec la grâce de tous les possibles . C'est un changement de température qui ne fait ni froid ni chaud mais on sait que ce n'est pas comme d'habitude . C'est si fugace qu'on ne l'oubliera jamais . C'est si tenace qu'on veut le retrouver . C'est un don que notre âme, , surprise, a du mal a s'en faire le receptacle, tant la monotonie de la vie nous aveugle . Finalement , le cœur ouvert et l'âme offerte , ce qu'il reste de cet air que l'amour a baigné finira en larmes sur des yeux que tout ce bonheur a fermé pour ne pas voir et juste ressentir . Ce peut être une personne . Ce peut être un lieu . Ce peut être aussi bien une odeur . Une musique . Un goût ou juste nous qui nous trouvons , tout simplement , un jour où tout nous semblait impossible . Ce qui est sûr , c'est que ce qui naît , à ce moment précis existera toujours et quelque chemin que l'on fasse , sa trace ne s'effacera pas . L'amour ne s'encombre pas de dates , de circonstances ou d'états . Il est là . Juste là . On sent avec sa peau , on voit en écoutant , on touche d'un regard on goûte et on aime . On prend le vent comme il vient et les gens sont simples comme bonjour . On perd son temps mais on gagne l'amour . On traîne en sachant qu'on va gagner . On change de chemin ignorant les demains . On tend la main et on en serre d'autres . On n'est rien mais pourtant on est là . Ce qui a changé ne nous a pas changé . On a juste compris . J'ai compris que quoique je fasse j'irai où tu iras. Où vous irez . J'ai compris que mon moulin a la même eau que tous les moulins . Que sa roue ne tourne que grâce à un courant dont tu dépends aussi .J'ai compris que j'allais vivre . Qu'il fallait que je vive .













Il y a le bruit du tracteur, à l'heure où sonne le clocher et au loin le facteur qui finit sa tournée . Le village est perdu au sein de vastes champs et c'est la même rue qu'on prend, où qu'on aille en allant . Si les murs des maisons ont l'air sale souvent , les fleurs sur les balcons les décorent longtemps . Il n'y a pas d'école . Les enfants sont ailleurs .Qu'il a t-il de valeur quand les enfants s'envolent ? Il n'y a pas de rire . Il n'y a pas de cris, pourtant, la vie s'inspire, doucement mais sans bruit . L'unique magasin sait vendre un peu de tout . On peut entendre au loin des musicalités . Des cris d'oiseaux . Des bruits d'avions . Des bruits que l'horizon nous amène . Je me souviens d'une montagne et du blé asséché. Du bruit qu'il faisait en ondulant . Le blé ondule sans vent un jour que je m'en vais . Je ne connais qu'une rue et je ne sais pas où elle m'entraîne . Si je recule , je vais rester . J'ai toujours eu peur du silence et des mots qu'il prononce . J'ai toujours cru qu'un jour je ne saurais plus parler . J'ai toujours su l'immense en n'en prenant qu'une once . Aujourd'hui je m'en vais . Je m'en vais pour de bon . Je laisse derrière moi tout ce qu'il y a devant et je prends l'unique rue qui s'étend devant moi . Il me reste une chose à faire : je dois dire adieu à ce que je n'ai pas connu . Imaginer le reste pour qu'il se concrétise . Rêver que se matérialise un décor où mon corps pourra sentir enfin . J'ai besoin de l'urgence . Je sens l'urgence en moi . Je suis l'urgence . Je n'ai rien connu mais cependant je pense . Je pense que je naîs , nue , seule, nue , au bout d'une rue que j'hésite à franchir quand , dans mes rêves , je l'ai franchie mille fois . Finalement , on part . On part, mais on revient . On revient toujours car le berceau de notre vie se trouve dans le silence et l'obscurité de ce qui n'a pâs encore été vécu . On revient dans cette rue . On sait que ce n'est plus un rêve . On sait qu'on vit . Il est trop tard . On sent qu'il est trop tard . On ne sait plus rêver . On va mourir un jour et mourir pour de vrai . On rêvait de partir et on voudrait rester . Je suis un point que trace une mine sur une feuille et je devine le point final en allant revoir mon point de départ . J'ai fait des traits , des ronds , des carrés . Je n'ai pas dépassé . Je n'ai pas le droit ni traverser un autre trait ni de repasser à l'envers . Je n'ai rien fait de travers . Je n'ai plus de place . Ma feuille est noircie par mes parcours  et je cours vers l'endroit du départ . Je voudrais ma rue . Je voudrais mes champs, les maisons sales aux balcons fleuries . Je ne suis plus une enfant . Mon enfance est ailleurs . Ailleurs, dans un berceau que quatre murs enferment dans un village perdu qu'une seule rue traverse . Ce qui me berce , c'est la vue que j'avais . L'imaginaire . C'est une vue imprennable . Une vue sans limites qui imite tout ce que mes rêves me donnent . Je pardonne à ma vie d'avoir tout commencé, sans m'annoncer avant, que ce que j'ai vu d'abord serait encore pour moi ce que je voudrais voir enfin . Une rue . Des champs . Derrière une fenêtre . Des heures, des jours et des années à naître . Naître en n'étant pas . Vivre dans l'anticipation . En passions . Traverser le temps . Y aller . Revenir . Effacer et me dire : On ne peut détruire ce qui n'existe pas . De cette richesse il ne me reste plus que l'image d'une rue . J'ai vécu ! J'ai pris l'immense et j'ai franchi mille rues , soufflant l'intense , vivant l'abstrus . Donné . Repris . Aimé . Partie . J'ai vécu et j'ai la certitude que la dernière image que je verrai quand je m'endormairai sera celle que j'ai vraiment vue en premier . L'image de cette vue , voyant que je me regardais . Je me suis vue me voir . Vivre sans savoir c'est naître par hasard . Je suis venue au monde moi même, laissant dans mon berceau cette image qui sème des idées de moi . Je savais que je me trouvais là .





]



Ce message a été édité - le 11-06-2023 à 19:32 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 18h53 le 29 Nov 22




Le vert tranquille de tes yeux
sous l'apparence d'un chemin

comme un matin qui se defait

chiffonne l'air que je respire

C'est amputé de mes ampleurs
que je resiste a ton signal
je ne suis qu'un seul animal
quand tu désignes avec ton doigt
le reste de ce qui fera
le monde associé a son nom .

La vérité je vous le dis
se vibre par delà les monts
les vallées ,les plaines ,quand tu fuis
tu penses sans te demander
ce qui te court vraiment apres

c'est ton ombre . C'est la vérité .
Tu as peur mais c'était avant .
Avant te suit et tu suis tout
ce qui pourrait te mordre .

Laisse toi tomber . C'est un ordre !

Mécaniquement
quantiquement
ernergetiquement



BIG BANG !!!








Ce message a été édité - le 29-11-2022 à 18:54 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 29-11-2022 à 18:57 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 29-11-2022 à 18:59 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 18h55 le 29 Nov 22





C'etait l'amour qui passe . Il faisait doux car le soleil de mars avait sa place au milieu d'un ciel qui semblait avoir été oublié par un peintre , et qui , accroché là , attendait qu'on le regarde . Une profondeur se degageait de l'endroit . Sur le chemin tout droit qui traversait le parc on sentait la présence de tous ceux qui étaient passés mais qui n'étaient plus là . Comme si ce lieu avait une mémoire . On entendait dans le silence les arbres raconter . On entendait si on s'arrête . L'amour était passé . On pouvait le sentir, le ressentir . Puis, il y a eu le vent . Comme une page qu'on tourne . Un autre histoire allait venir dans un autre jour, semblable et invisible . Ne peut on voir que lorsque tout est parti ?



Ce message a été édité - le 21-03-2023 à 17:56 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 09-05-2023 à 14:28 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 13h52 le 09 May 23




Très chère ,


Sur ma vie, sur mon âme,
je vous jure Madame
que ce qui vibre en moi
s'entend bien au délà
de ce que peut saisir
le cœur de tous les hommes
Et que je me sens comme
Si je n'existais pas
De vous savoir là- bas
Dans les bras de cet autre .

J'ai peine à respirer
Et le soleil s'éteint
quand j'imagine , gai ,
Votre cœur sans le mien .

Je suis à l'abandon
de mon propre tourment
que je nourris souvent
En lui faisant le don
De juste un sentiment

Celui de vous aimer.

A cette heure Madame
Je m'en vais pour la guerre
J'y vais à ma manière
En gardant cette lame
Profondemment en moi.

Je serai les printemps
Les hivers, vos étés,
docile comme aux temps
où vous saviez m'aimer .

C'est votre adieu Madame,
Le votre et pas le mien.
Je ne suis pas cet autre
Et mon amour j'y tiens .



A vous attendre Madame
Pour toujours .






Ce message a été édité - le 09-05-2023 à 14:20 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 11h55 le 04 Jun 23




Je n'ose pas t'aimer aux yeux de tous . Les miens me suffisent . Puisse cet amour et mes yeux rejoindre le tien comme le ruisseau tranquille va trouver l'océan . A t-il besoin du soutien d'autre chose que le cours qu'il sait suivre pour savoir vers où il doit se diriger ? Fasse qu'une pluie bienfaitrice le grossisse pour que jamais il ne se tarrisse . Fasse que la chaleur du soleil permette a toute cette eau pure qui stagne dans les montagnes de descendre vers lui . Ainsi, gonflé de toute cette eau d'amour, il plongera dans cette mer avec toute la vigueur qu'il avait au début dont il n'aurait jamais dû se défaire . Du haut de ma petitesse, je sais la grandeur et je me dirige droit vers elle . Parfois, bien trop souvent hélas, j'oublie et je ne vois qu'à la hauteur de la position où je me situe alors que , sachant que cela est faux je me désespère de ne pouvoir regarder autrement . Je me baigne dans une eau qui ne bouge pas, croyant qu'en remuant moi même cela la fera avancer . Il me faut de la matière et cela me navre autant qu'un chiot ayant perdu sa mère parce qu'il s'est éloigné . Je suis dans un temps qui s'échappe et je veux l'attrapper quand je sais que c'est moi qui le fabrique . C'est un manège duquel je pourrais bien descendre mais, cette idée d'attapper le pompon m'en empêche et je refais un tour . Je n'ai pas encore compris que le pompon est un leurre et que le manège n'en est pas un . Je suis montée dessus par erreur et, vouloir en redescendre c'est vouloir monter en descendant . J'ai tout compris un jour que je pensais . Il n'y a pas de manège . Il n'y a pas de pompon mais j'ai vu des gens heureux en descendre, y monter , payer pour cela et ils semblaient heureux . Il eut fallu que je passe mon chemin et imaginer l'idée que j'aurais pu y monter pour que s'élève en moi l'image du graal mais j'ai fait comme tous les autres et alors qu'aujourd'hui je sais, le manège ne s'arrête plus . C'est de comprendre ceci qui m'a fait réaliser que je pouvais tout aussi bien m'imaginer en descendre tout comme j'aurais pu imaginer y monter . Rien n'est acquit et rien n'est signé . Je suis a la matière ce que l'eau est au vent : Elle le rafraichit et cela, juste cela suffit a soulager ma peine .


L'Univers est conscient et nous en sommes une fractale . Si Dieu n'existe pas , son idée est bien là .




C'est la pierre sur laquelle tu marches qui bâtira ton édifice . Tu offriras en sacrifice ton père sur qui tout le peuple crache . Mais ton amour, tu te le gardes autour d'un feu que tu attises autant le jour, qu'on se le dise, que la nuit qui vient par mégarde . Je vois en toi la multitude divisée par l'unique dessein d'aller et de faire le bien uniquement par habitude . Tout coule de source, ne l'oublie pas et ne va pas donner ta bourse à ceux qui n'entendent pas . Je vois en toi mon avenir qui se défait et se construit par le simple fait de se dire qu'il suffit simplement d'aimer . Lève toi et marche comme un seul homme . Oublie la pomme et lâche la main de l'élève . Je t'aime et je me sens, comme à l'aube du premier jour où j'ai su que cet amour me reviendrait comme une flèche . Je vais penser à m'allonger et te laisser dire pour moi, que cette vie je l'ai créee pour que vive tout au fond de moi, ton idée de te savoir à moi . Je t'aime . Ne l'oublie pas . Pas une seule journée . Pas une seule nuit où les rêves vont t'assaillir . Je t'aime . Je te laisse le dire . Je te laisse le dire car moi je vais m'allonger .







Ce message a été édité - le 11-06-2023 à 19:33 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 11-06-2023 à 22:44 par Sylvain2023



Ce message a été édité - le 11-06-2023 à 23:04 par Sylvain2023


Sylvain2023
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Posté à 22h59 le 11 Jun 23

Dimanche 11/06/2023 : Me suis levée ce matin à 06h00 . C'était il y a 1











"Sur la branche, alors que doucement
Le soleil lui fait l’ombre qui penche,
Un ange réfléchit.
A son allure, passe déjà le temps.
Et le ciel en lui d’un coup se tranche
Car l’ange réfléchit.
Sur la branche, alors que doucement
Un éveil naît, un ange se déclenche
Sur l’arbre de la vie.
Sous lui, le monde, las, déjà l’attend.
Le soleil lui fait l’ombre qui penche
Du côté de la vie.









Ce qui n’est pas, se fera voir, comme si d’un miroir, tu pouvais n’être pas. Les mondes que tu cherches seront là, à tes pieds. Tu pourras ressentir, dans toute ta matière ce que la vie durant, d’une certaine manière tu ne ressentais pas. Tu voudras naître encore. Reprendre un peu ce corps qui t’a fait tant souffrir et sourire à l’idée de pouvoir redescendre. Mais enfin, tu vois le loin, le « là », l’obscurité qui ne s’annonce pas. La leçon que tu perds, peut bien te perdre toi ! Vois ! Tu t’étales partout sans avoir à bouger. Tu parcoures les temps dans le sens que tu veux. Tu vois l’immensité en faisant partie d’elle ! Tu peux même voler sans avoir besoin d’ailes ! Tu n’auras jamais faim. Tu n’auras jamais soif et tu seras la masse sans cette densité ! Tu pourras t’amuser à être un peu partout. Aimer d’un amour fou mais, tu ne pourras plus sentir sous ta main la fraîcheur d’une rose car tu es toute chose.
Déjà, tu ne sens rien mais pourtant tu frissonnes. Le temps que tu te donnes va bientôt s’écouler. Les portes sont ouvertes et ce choix est le tien .







Ce message a été édité - le 17-04-2024 à 16:56 par Sylvain2023

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