Quand j'allais d'Aragon chinant quelques écrits
Il en fût un non apocryphe
En première lecture subtilement parfait
À mon oreille aimable fête.
Mais lors à le relire un effet criminel
Si je puis dire une vraie mine
Certains tout offusqués de cette liberté
Trouveront là forte théine
Et leur esprit écheveau embrouillé
Va récusant cette douillette
Et bien simple licence égale au petit roux
Car l'habitude a de farouches
Et violents ennemis c'est son moindre défaut
Alors rompant votre plume fautive
Changez votre stylo et relevez le gant
Que je lance soyez gangsters  !


Essayez-vous à cet exercice et peut-être qu'il n'est pas si simple qu'il n'y parait, rompant avec l'habitude.

Je m'égare un peu... Une explication peut-être ?

écrits "rime" avec apocryphe enfin la rime se retrouve dans le cry d'apocryphe et il en est ainsi tout au long du poème. Est-ce que cela nuit à la fluidité, il semble que non. L'on fait ici aussi jouer l'alternance rime masculine, rime féminine. Il y a aussi parfois ainsi une sorte d'alternance entre parité et imparité.

Ah ça c’est fort !
C’est même formidable
Mais c’est trop fort for me
For me qui suis si minable


Pastiche aznavourien
Parce que je ne vaux rien
A ce jeu de licence,
J’aurais mieux fait d’garder l’silence
Mais n'admire pas moins l'excellence !

Tu te sous-estimes Oxalys, il suffit d'essayer et n'as-tu point le goût de sortir de la norme ?

et voilà la mathématyk mêlée à la poétyk
comme en musyk
dans les symphony fantastyk

Je vois bien là ton esprit caustyque. C'est pourtant de la stylystyque !