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Auteurs Messages

Salus
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Posté à 11h44 le 22 Jul 19


Merci, Saintes, pour ces choix et ces réflexions (Cendrars ? - Bien sûr !)


Salus
Membre
Messages : 6953


Posté à 12h02 le 22 Jul 19




Des vers qui traînent

Tome v



Ipso facto, tout précepte est stupide.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Or ! L'imaginaire erre !..
(Araire oratoire, art)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'ascension de l'Imaginaire
Aux scansions des beaux vers d'Homère

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Que nous chaut le chat piteux
De ce cirque pathétique,
Chipotant au chapiteau ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nul savoir n'est supérieur
Au bonheur d'un air rieur !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Quel joli lit, Lily, tu t'es fait là !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Malgré, pieuvre, tes airs mièvres
Cachant l’œuvre des tes lèvres,
Je m'abreuvais de ce sèvres !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dépositaire du silence

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Perçant dans le froid berçant mes hivers,
Pointant mes effrois, blancs, jaunes ou verts,
J’eus souvent l’octroi de soleils divers...

°°°°°°°°°°°°°°°°

Au long des années,
Mes miscellanées...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le cerveau ? Sous l'occiput,
Une espèce d'octopus !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans le rêve où l’œuvre s'embrève,
Quand une trêve vraie arrive,
Ce havre, je trouve, nous grève.

°°°°°°°°°°°°°°

Déconcerté par ce concerto !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sous la pluie on y voit goutte
Mais tentons, coûte que coûte,
De progresser sur la route...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

(Séparés ? - c'est pour moi dur !)
Un sonnet, comme une rose
Triste, car la vie est rosse,
Mais qui brosse un émoi pur.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Avec l’aube, saisir l’immense rotation...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

O harpes éoliennes !
Lointainement sirènes,
Dont les voix sont si miennes...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J’avais le trac, mais l’homme est un bouc,
Et dans son froc, c’est un peu le souk
(Elle, c’est sûr, m’a pris pour un plouc)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans le corail d’une île de mots,
Bleus démons des fleurs d’eau, béhémoths
Ondoyants, glissent des vers jumeaux...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Poésie en direct tragique
D'un maelstrom de murs et de mort
S'engouffrant au grand contrefort
Qui tenait la vie en logique

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

C'est plein de thym et de romarin,
C'est fort de vent, craquant de garrigue,
Moyenâgeux et presque marin,
Plombant sud-est jusqu'à la Morte-Aigue !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Vivre en fièvre - en insistant d’exister.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'évocation que l'on ose,
Cette pierre au pied du mur,
Réminiscence d'azur,
Nous met parfois l'âme grosse...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Là-haut, tonne l’automne.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Puis-je, à mon ange, soumettre
Cette blanche page où naître
Quand on se veut fils d'azur ?
(C'est un poème, bien sûr !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Si faussement unijambiste,
Sœur de la côte aux morts volant,
Dans sa flibuste, avec le vent,
Mouette, un cimetière triste,
Marin, qui mal augure : - Vlan !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tu grises, brise triste où crissent les roseaux...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Splendide pseudo-sonnet,
Comme serpente et louvoie,
Tintinnabulante, honnête,
Musique étrange, ta voix.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le froid bleu point quand souffle l’haleine de l’aube

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L’asphodèle et l’ancolie accompagnent
La morne introspection de nos langueurs,
Et nous saignons quand ces temps sur nous gagnent,
En nous assujettissant aux Trois Sœurs...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je vais un beau jour après l'autre
En goûtant au mieux le moment,
Lui qui passe et jamais ne ment !
(Celui-là, c'est un peu le nôtre)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le réel, c’est la vision d’un ressenti

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Si l’énergie est fossile
Tout dévie et tout vacille

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Merci de revenir aux "Gloses"
...On devrait les apprendre aux gosses !
(Je ne vois pas pourquoi tu glousses,
C'est mieux que de manger des glaces !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Litigieuse béance aux vertiges étranges...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 50
A suivre


Saintes
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Messages : 1614


Posté à 08h20 le 23 Jul 19

« C'est plein de thym et de romarin,
C'est fort de vent, craquant de garrigue,
Moyenâgeux et presque marin,
Plombant sud-est jusqu'à la Morte-Aigue ! »

« Vivre en fièvre - en insistant d’exister. »

Belle expression !


Salus
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Messages : 6953


Posté à 21h26 le 23 Jul 19


Le choix de ces extraits
Echus, comme ils te plaisent,
De ton goût me sont très
Aimables - et m'apaisent.


Salus
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Messages : 6953


Posté à 21h59 le 23 Jul 19




Des vers qui traînent

Tome v



Quelque chemin que je prisse,
Amoureux de cette actrice,
Il est sûr que j’en périsse !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le bonheur est un chaton blotti

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Invitation
(à Michèle C)

Dans quelque errance ailant tes pérégrinations,
Si tu vas, par hasard, vers le sud de Toulouse,
Où le poète écrit, meublant ses inactions
Grâce aux feuillets sortant des poches de sa blouse,

Si, passant dans le coin, tu veux – curiosité -
Mettre un visage sur quelques milliers de rimes
Dont aucun mot choisi n'eut le droit de cité,
(Rhapsode, nul ne croit en ce vers où tu trimes !)

Alors tu devrais – vrai – m'accorder le plaisir
Et l'honneur de glisser ton pas à ''la Touzane'',
Cette incroyable bulle opportune aux Æsir !
Tu pourras reposer, loin de la ville insane,
Et rester - à ton gré – le temps que tu voudras.
La demeure est rustique, en terre, ancienne et vaste,
Et l'on y dort sur de bons lits, dans de frais draps.

Mais ! Venir, ou pas, point d'obligation néfaste !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nous sommes obligés d'être
Sans jamais se reconnaître.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Jolie émotion ! La valse ?
Le cœur pulse ainsi que salse
Dans ce trouble ressenti
Où tout nous parait grandi...

°°°°°°°°°°°°°

Rien qui puisse l’épargner :
Un jour sera le dernier.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sur une dépréciation de la chute de ''Elite'' :

La chute redescend l'artiste des nuages
Jusqu'où bauge, commun, le gros de son troupeau ;
Ils se croient supérieurs, tous ces apprentis mages,
Mais ils ne sont (et moi?) qu'un peu d'os et de peau !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il vivait fort, comme à temps plein,
Dégoisant son vieux jobelin ;
Mais il n'était jamais à l'heure !
(Nul ne dort en cette demeure)

°°°°°°°°°°°°°°°°°

C’est le franc coup de pied de l’âme
Ton faux amour ! (et puis ta lame)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Mais, poète, c'est un mur,
Cet élan vers la schizose !
(La folie, Orphée en dose,
Accouchera d'un vers sûr)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Seule cible : une impossible île !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'émeu lisait le Zohar
A son cousin casoar
(La casoarde cavale
Pour fuir mieux toute cabale)

°°°°°°°°°°°°°°°°°

De l’exuvie extrayant la structure,
Ce texte beau retente la suture
Nous reliant, au bord de l'univers,
Jusqu'en un centre où l’œil serait le vers.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans la mort, mythe du Diable,
L'on y fait bouillir du chou
Pour nourrir l'amour pendable
Dont l'air mite l'acajou.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'incoulable troubadour,
Dans cette mer démontée,
Sous la vague et sous l'ondée :
Fluctuat nec mergitur !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...Mais derrière mes chastes vers,
Comme au verso des us coupables,
Le harem est mon univers
- Plein de ruts incommensurables !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sous le Gulf Stream de vos remarques
Mon épave dont l'étambot
Gelait aux promesses des Parques
Repart comme un poisson turbot

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Avec ton prénom de fille
Et ton air d'être un garçon
Tu sembles comme un glaçon
Fondant sur un bas résille...

°°°°°°°°°°°°°°

L'épithalame aspire comme paille
La femme ou l'homme ouvrant vaille que vaille
Son cœur à l'autre, offrant la liberté
Sans contrepartie ! (ainsi qu'un bon thé)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'art secret des sorciers nécromants
Se nourrit de bien étranges choses
Et ce sont névroses et nécroses
L'ordinaire auspice de ces chants

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...Car j'ai besoin de lumières sonores,
Et l'amitié, dont toujours tu m'honores,
Plus ta science en le truc musical
Me font chercher, auprès de toi, mon Graal !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...Toi qui nous fis fabriquer, Nature,
La gigantesque littérature.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les amis chers sont effrayants,
Ils nous peuvent blesser beaucoup,
D'un seul mot, peut-être, rayant
Notre âme avec leurs crocs de loup !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je te voudrais charmante et tendre ;
Un peu garce, et pleine de grâce ;
Peu m’importe l’âge ou la race,
Il faudrait juste bien s’entendre.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'homme descend du songe

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Vous êtes bien minouche !
(Fraîche comme un gardon)
- Moi ? les vers, c'est un don !
Puis : j'aime votre bouche !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nul ovate au bout du roseau,
Osant, rosée, exprimer l'eau
Circulant au fond de l'aven
Que domine quelque peulven...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Merci pour cet appétit
Récompensant ma cuisine
(Mais, comme dit ma cousine,
Un distique ? C'est petit !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 55
A suivre


Salus
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Posté à 19h59 le 24 Jul 19




Des vers qui traînent

Tome V



Vous êtes superbe !
Comme un feu de phare,
Ce sourire rare
Que rien ne dépare,
Si j'étais Malherbe,
Fleurirait mon verbe !

°°°°°°°°°°

Provence :

J'aime le mistral, sa lumière sèche,
L'énergie énorme au maquis revêche.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Détenteur d'un détendeur ?
Littérature en apnée ?
Chasseur d'épaves du cœur ?
Homme, es-tu grenouille-née ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ton savoir semble immense, et la transgression rare
De ta désinvolture est un vrai parti-pris
Dans ton art où les mots sont faunes et cabris,
Et qu’il faudrait sculpter au plus blanc de Carrare.

°°°°°°°°°°°°°°°°

Un sonnet prenant
Comme le néant
Sonnait, revenant !

°°°°°°°°°°°°°°°°°

La cohérence est factice, fictive.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le vers, inventé pour fixer la mémoire,
A transcendé le souvenir ;
Parfait éfrit insinuant l’âme noire,
Ce fond qui de nous doit tenir.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Toujours plaisir que de relire
Cette lyre pour faire luire
Le bel art du poème vrai
D'un tel or ! Oui, je vous suivrai...

°°°°°°°°°°°°°°

Ce ne sont pas des mots mâchés,
Puis vos vers me sont un honneur,
Et Lo me ferait presque peur
Tant ses diamants sont ouvragés !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Même amer, c'est gentil l'orange,
Chaque année un petit cadeau !
...Mais sans se voir, le temps nous mange ;
J'ai soif de vous comme de l'eau.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Déesses toujours jeunes et jolies
Je sacrifierai toutes mes folies
Contre un seul regard de vos yeux violets
Carbonisant nos sens vitriolés...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Toute une vie, et sans amour !
Or, l'amour est toute la vie.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'apogée est une marche,
Une arche à la mer Egée,
Cette âgée eau matriarche !

°°°°°°°°°

La poésie :

C'est transcender le corps du verbe
C'est la musique du sens
Le primat de l'imaginaire
L’avènement de l'émotion
Un précipité d'inconscient
L'équilibre

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...Tout part aux molles lagunes,
Comme déchets de légumes ;
Heureusement moi-zé-vous
Bouchons (comme on peut) les trous !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Lo, sur "Basse messe " :

Qu’Elise ainsi s’amuse, ose
Cet anti-sacerdoce, us
A s’animer jusqu’à l’os,
Mène au ciel, écrit la Muse

Répons :

Au plaisir doux que sa rose
Caressée avec Phœbus
Lui procure sans pathos !
(C'est ainsi qu'Elise abuse)


Répons Lo :

Derrière une porte close,
Un diacre dont le cursus
S’étendait extramuros
Roulait une idée obtuse


Répons :

Sur la blancheur de chlorose
De cette étrange Vénus
Assise au cœur du naos
Avec cet air faux de ruse...

Répons Lo :

Envahi de couperose,
L’âme au bord du terminus,
Dévoré des feux d’Eros,
Ebahi par cette intruse.


Répons Oxalys :

Qu’advienne l’apothéose,
Et vite, avant l’exitus
Qui emporta l’albatros
Foudroyé par la méduse.


Répons Lo :

Cette fin que l'on suppose ?
Comme errante l'Exodus
Et le vieux mégacéros,
Elle disparaît et s'use...


.....................

(Nul ne siffle, or l'hiatus plane ;
C'est l'auberge catalane !)

.............

Répons Oxalys :

Ça ressemble à l’overdose,
-On le soutient mordicus-
Conduisant chez Thanatos
L’obsédé qui trop perfuse…


Répons Lo :

Cette scène où tout s’oppose
-Où se tolère l’hiatus-
N’aurait point d’autre logos
Qu’un pervers et sa recluse ?


Répons :

Au ping-pong la rigueur pose,
"Sine qua non" au laïus,
La condition de l'éthos ;
Permettez que je refuse...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Salé/sucré, comme aigre-doux,
Un vieux sirop pour cette toux
Dont le muscle vital tressaute
Au bord d'une paroi très haute...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nous adorerons d’immondes idoles
Et recueillerons, d'ignobles rigoles,
Les flux palpitant des sacrifiés
Pour en maculer les dieux défiés.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 60
A suivre






Ce message a été édité - le 25-07-2019 à 18:19 par Salus


Saintes
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Posté à 21h34 le 24 Jul 19

« Ce ne sont pas des mots mâchés,
Puis vos vers me sont un honneur,
Et Lo me ferait presque peur
Tant ses diamants sont ouvragés ! »

Belle appréciation des vers de Lo !

« ...Tout part aux molles lagunes,
Comme déchets de légumes ;
Heureusement moi-zé-vous
Bouchons (comme on peut) les trous ! »

C'est du Dali !


Salus
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Posté à 22h16 le 24 Jul 19


Tu montres, flasque,
(Comme Dali)
Quel truc fantasque
J'ai d'accompli ?


Salus
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Posté à 18h32 le 25 Jul 19






Des vers qui traînent

Tome V



Sur son texte "U-turn",
ping-pong avec "Lo" (en italiques) :

Du labyrinthe clair de ton cœur tortueux
S'échappe l'urubu planant sur ton envie ;
Tous ces désirs vont-ils comme une tortue ? Eux
Qu'on voit lentement prendre une allure assouvie...

................

C'est l'instant de l'instinct ; le serpent qui défie
L'apprivoisée humeur, le socle vertueux,
Met à mal le vieux mâle et sa philosophie,
Instille un pur venin quasi délictueux

.................

Ce poison compromet ta littéraire vie ?
Pourquoi, dans son panier, mettre ainsi tous ses œufs ?
Tu sais bien : le sociable est un rut qui dévie !
Les penchants, les pulsions font pourtant de beaux feux...

…..............

Extatique toxine, elle offre, hypertrophie
Les émotifs effets grisants et dangereux
Nés d’une distorsion qu’exacerbe, amplifie
La mise en mots, en vers brûlants, aventureux.


…................

Mais la sublimation, dit-on, du sexe creux,
Ferait reluire, interne, au sein de la graphie
La couleur chatoyante et quelque ombrage ocreux...
...Si tant soit qu'on se risque à l'anthroposophie

.........................................


L’ésotérique élan d’anciens sages hébreux
Ou du Pseudo-Denys, de Steiner, certifie :
Notre éthérique esprit est femme, ainsi, fous, preux,
Ecrire en d’autres sens, au morne sort, obvie


…...............................................

Eliphas Lévi - puis tant de chercheurs peureux -
(Paracelse, ainsi, fit l’alchimie asservie)
Loin du principe-enfant retournèrent aux dieux :
La quintessence féminine stupéfie !

…................................................

A temps quelque antécédent pût
Graver ce mème, or la rivière
-Qu’un alter l’aimât ou la bût-
Coulait à la fois sale et fière :
*
Sagesse, sagesse, d’où viens-je Ô Sophie ?
J’aime quand Jidhu dit : « soyez cools et heureux ».
Se penser dans la danse en caresse soufie,
Etre la caméra de l’œil du macareux

(*Où l’on rejoint la partie parallèle, chapeau, Lo !)

…............................................

Dans ce Léthé dont Belzébuth
Fait couler la liqueur amère ?
Ce vinaigre au composé brut
Exsudé par l'étrange Mère ?

(Ami, recompte !) nul ego ne déifie
Ce Krishna, doux prophète, et trop peu sulfureux !
(Prendrai-je donc le point, fors ta théosophie ?)
...Mais je t'ai cru, l’athée ! et je t'ai su furieux !

…......................................

Compter que cet hendeca sut
Par son "e" long faire l'affaire
Ah Dommage qu'il ne te plut,
Tu prends le point de cette sphère.

Et big merci pour le voyage
Sur les dos des cas des octos ;
Ce que j'aime dans ce maillage,
Les routes qui s'ouvrent, cadeaux !


….................................

...Comme une grêle le mot plut
Dans l’écho bleu des sons de verre ;
Agrée, au ton de mon salut,
Mon sentiment pour toi, trouvère,

Et le plaisir de cette plage
De jeu (le ping-pong a bon dos)
Où nous avons rempli la page
Mieux qu’on l’eut fait d’âpres rondeaux !

Partie parallèle :

...Et tu réponds tous azimuts
Ubique Shiva littéraire
Comme muni d'autant de luths
Dans chacun de tes bras d’épeire !

…..................

Quand tu, Salus, me donnes l’ut
Le beat, le groove, les chimères
Ouvrent l’espace et cet input
Fait des extras, nos ordinaires


…......................

Par le travers de l’occiput
Nous passent d’étranges grammaires
Qui sont le bout de notre but
Celui de bonheurs éphémères...

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Friche d'être :

Ni forêts ni les temps fanés de l'infini.

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le poète est scélérat ;
Mais il sait qui l'élira :
C'est la bête ! (c'est le rat)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Quel bestiaire, quel souffle !
Ne manque que le buffle
A ce bouffe-opéra
Où l'esbroufe opéra !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Mais je suis le vent du livre
Et la note de ce fifre
Plus évanescent que poivre !

°°°°°°°°°°°°°°°°

Je te demanderai, quand je perdrai pied,
De raconter, du "Grevisse"
Quelque arcane qui m'assied,
Graal hérissé que ta grammaire révise !

°°°°°°°°°°°°°°°

Merci pour ce message ;
Le temps futur présage
Mal pour les animaux...
(Et de bien d'autres maux)

°°°°°°°°°

La note vint :
Le vent du rêve
Musique brève
Sans trêve geint...

°°°°°°

En 2019,
Sur un site tout neuf
Rimons tous de concert !
(Si c'est à ça qu'on sert)

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tu bois du vin, divin Boileau ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pauvre Phèdre, sœur d’Ariane,
Qui s'affole et se repend
Au lacet vil d'une liane
Qu'une Racine lui tend !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ta réaction m'époustoufle !
Je t'ai coupé le sifflet ?
- Pourtant je te sais du souffle !
(Mais c'est un écho, si fait !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 65
A suivre


Salus
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Posté à 19h16 le 26 Jul 19






Des vers qui traînent

Tome V




Mais quel plaisir, Martine, de t’entendre !
Jouons aux vœux : Que deux mille dix neuf
(Bien sept cents ans derrière Rutebeuf)
Te reste bonne - et que tout te soit tendre...

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Que ta cuite, aède, te quitte,
A l'horizon du nouvel an,
Pour que, poursuivant, ton élan
Nous versifie une ample suite !

(Quant aux bises pudiques et gazeuses,
Comme les brises ubiques de Zeus,
Elles caressent sainement les us
Si décousus de ces fêtes heureuses...)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tous mes vœux aussi pour dix-neuf ;
Que toujours ton esprit vif puisse,
De la quadrature de l’œuf,
Goûter la délicieuse épice !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'aimais le soleil clair des flores matinales...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je vis hors de toute coutume,
Et je m'habille sans costume,
Mais je n'ai rien contre les ris,
Et vous pouvez lancer du riz
Pour féconder, chez ceux qu'on aime,
Le devoir ventral de la femme.

°°°°°°

En 2019,
Laurent, je te souhaite
Un bel et bon an neuf
...Et qu’il te soit chouette !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

C'est à ce point nodal que ton esprit soupire
Entre ce qu'on comprend et ce que ça m'inspire ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans la folie et la douleur des mères
Nous enfanterons l’œuf d'imaginaires !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Relisant ton vers qui m'étonne,
J'applaudis, car tout ces beaux sons
Sont les notes que l'on entonne
Dans les meilleures des chansons !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je l'avais écrit pour te plaire,
Mais rien ne va comme prévu !
C'est trop tard, puisque tu l'as vu...
(Je te ressers un peu de glaire ?)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tu sembles sur un chemin
Appelant à marcher l'amble ;
J'entends le cœur sous ta main
Et la Vérité qui tremble...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans le grand vide damassé
Où l'existence est illicite
Tant de néant s'est amassé,
Organiquement explicite !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tout est allé tellement vite
Quand la vie émise a passé
Comme en un rêve de lévite
Flambe un essor cadenassé...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Comme la fonte du glacier,
Un ruisseau multiple glougloute,
Chatoyant de reflets acier :
Le son blanc pleut, l'azur dégoutte !

°°°°°°°°°°°°°°

Mon avis, différent,
(Tiens-moi donc au courant)
Te reste déférent.

°°°°

Chat :

Ce félin - qui nous apprivoise -
Développe un pouvoir malin
Dans son poil, qu'on dirait de lin,
Et sous nos caresses, pavoise !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'aime l’emphase fausse où s’efforce la phrase !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"Cinquième Vallée" sur
"J’ai changé l’eau des roses" par M. L :

C'est extra ...Et pas ordinaire...
Météore je m'imagine
Tout en venant frôler la Terre,
Je lis ces vers, et je m'incline,
Et je prend feu dans l'atmosphère...


Commentaire sur le poème et répons :

Toujours inspirée ! on t’espère,
Toilée en voiles de Marine,
Suivant la Sirène, ta paire,
Passer le détroit de Messine
Vers une légendaire terre...

°°°°°°°°°°°°°°°

Ne pas désappointer :
Il faut que de l'oreille
On entende tinter
Sans que le son ne raye !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Un jour, gauche, il s'était levé pied noir !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le lecteur fuit, voilà le hic !
Vous restez, vingtaine à me lire,
La fine fleur de mon public ;
C'est pour vous qu’encor je délire !

°°°°°°°°°°°°°

Ping-pong avec Laurent B. (en italique) :

A défaut d’alinéa,
Il nous reste la police…
Mais sur la ligne, l’espace
Donne au lire l’air, et lisse
Chaque message qui passe
Vers la Lune ou Nouméa

Répons :

Si quelque lecteur béa,
Sous son front, en tout cas, plisse
Le cortex au vers rapace,
Vecteur pour lui d'un supplice
Tel qu'il semble - rest in peace -
Définitif aléa.

Répons (L.B.) :

Aïta péa péa*…
Tant que la pirogue glisse
Ou que l’agace jacasse ;
La rime anime, malice,
Et rend l’écorce loquace
Du plus sombre épicéa.

* Pas grave...


Répons :

Quand le signe suppléa
A la musique - qu'il hisse -
Tout pêcheur, pour sa rascasse,
Fit un petit vers complice !
(Bien qu'il fut inefficace,
Céans, l'écho se créa)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 70
A suivre


Salus
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Posté à 15h55 le 27 Jul 19





Des vers qui traînent

Tome V



L'amour m'a dévoré l'âme.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pratiques, pour caler l'armoire,
Quatre ou cinq volumes épais
Pleins de chansons et de mémoire
Faisant la pige à "Guerre et Paix" !

°°°°°°°°°°

Un poème-choc,
Crac ! comme une brève
Déchirure, au soc,
Dans le fond d'un rêve...

°°°°°°°°°°°°°°°°

Amateur de Ducasse
(Ou de Lautréamont,
Car l'autre est en amont)
Tu fus témoin du casse
Perpétré - Quelle classe -
Sur l'art du rodomont !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"Vers solitaire", hein, ça prête aux confusions !
(Amateurs du distique ? - Ah ! que nous le fussions !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Vos quatrains parfaits me font,
Mesdames, bien de la joie :
- J'aime qu'ainsi l'on me choie !
(Mon atma d'artichaut fond)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sur "Masque", une huile de Mayor :

Inquiétude carnivore
Que fore, univoque étude,
Quelque oracle de Pandore...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

- Il faut subir, stoïque, en crible sur le râble,
L'assaut perpétuel, crétin, de l'innombrable,
Car le peuple est le Diable et sa langue une tique,
Mais son sabir cruel bêle en ses foules folles
Dont nous sommes issus - c'est incompréhensible ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pour qu'il soit sauf, l’œuf du vers veuf doit rester soft !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le mot bondit, qui griffe et mord,
Et se greffe au dit de la Mort.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"La mouche du cauchemar,
Moche, couche avec la star !"

"Cinquième Vallée" :

Je sors de ce beau jardin
Et tout en fouillant mes poches
Ces deux vers je te les fauche
Jusques à demain matin


..…...................

Cherches-tu les clefs du coche ?
(Si ces vers, comme le tain
Faux d'un miroir byzantin,
Peuvent plaire, alors, empoche !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

C'est magnifique...or le superlatif me manque ;
Je le relis et c'est toujours un vrai plaisir
Car l'on n'y peut que l'entrevoir sans tout saisir,
Comme on devine à peine un tour de saltimbanque !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"Sed lex" ! Je vois l'intrados du vortex !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Compère Guy, chère Coco :
L'on se voit peu, l'amitié reste,
Recevez, malgré qu'il soit preste,
Ce petit bonjour rococo !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Albinos ! Dans l'enfer africain.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je loue, interne, ton oreille,
Qui te fait voir le son des mots
Par cet œil que nul trait ne raye
Jusqu'aux infinitésimaux.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La "négritude" ? - Un concept policé !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tu navigues dans mes dédales,
Oyant d'étranges trilles que
J'extirpe du vieux demi-queue
Dont j'use, sans que tu détales ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Chère Dany, pour tes largesses,
Ecus, louis, maravédis,
Tu gagneras le paradis !
(Qui ne s’achète qu’en espèces)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La houle des foules défile...

°°°°°°°°°°

Tétrasyllabe
Dans le vierge albe
Beau rythme court
Du verbe accort

°°°°°°°°°°°°°°°°

Impromptu, je viens aux nouvelles :
Vie et douceur sont-elles belles ?

Je sais bien, l'on court au marasme,
Mais ce présent toujours passant
Vers un foutu futur glaçant
Est le seul isthme (hors phantasme)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les Evangiles qui débordent ?
- C'est le "chacun porte sa croix" -
(Je l'ai vu, qu'est ce que tu crois ?)
...Pour certains, c'est d'autres qui portent !

°°°°°°°°°°°°°

Les amours, les gales
Et l'âme-ours : légales ?
Mais repends-toi, pêcheur !
(La corde, c'est peu cher,
Peucheure !)

°°°°°°°°°°°°°°

Vivre est vainement sacré.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

D'une facture dure,
C'est le facteur Chagall,
Le factotum Cheval,
Le Graal de la fracture...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Chaque soir, chaque nuit,
Mon espoir s'amenuit ;
Chaque soir : ça me nuit.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ping-pong sur un texte de Lo. :
Service Salus :

Au garde-à-vous je me régale,
Honorable civilité,
Du national vilipendé
Avec ces vers d'humeur égale.

Répons Lo :

C’est avec équanimité
Que chante aux morts, triste et bancale,
Cette sonnerie amicale
-Le cuivre est en conformité-

Répons :

Clemenceau, tigre (du Bengale ?),
A-t-il toujours droit de cité ?
(Comme héros, plébiscité,
De guerre, drapeautique gale)

Répons L :

Paradoxal, il est fêté.
Son attitude radicale
Menant à la mort, sans escale,
Pour la nation, nécessité ?

Répons :

Le patriote est un pétale
D'une inquiétante fleur d'été
Dont la couleur partout s'étale
En un parfum d'atrocité...

Répons L :

Plus de patrie ! Est-ce infondé ?
Le limes et la capitale
Au nom de la propriété
Créent une spirale létale...


Répons :

La nation, c'est chose fécale !
- Mieux vaut une communauté
Où le pouvoir n'est pas, Tantale,
Pair de tout un calcul côté !

Répons L :

Dans cette histoire, ce dédale,
Ces hasards où l’hominidé
Migre, conquiert tout puis s’installe,
Le hic ? La sédentarité.

Répons :

Mais la démographie a le
Pompon de la toxicité ;
A deux cents millions (C’est que dalle)
Le problème est élucidé !

Répons L :

Comme à l’aurore médiévale,
Ça réduirait la densité !
Que prévoit-on dans l’intervalle
Pour l’excédent d’humanité ?


Cafouillage, bonne intervention extérieure,
puis abandon de ma part !

- Vers "d’honneur" de L :

2050 :

Dix milliards ! Oh quelle entité !
(Si l’on ne devient cannibales
Ou vigoureux Sardanapales)
Des as en génitalité !
Merci Salus, ces quelques balles
D’octos rimés m’ont apporté
Du plaisir et de la gaité,
Mes motivations principales.


Dernier répons :

Bonnes joutes transcendantales
Où nul "perdant" n'est dépité
Par quelque beau smash débité
Après boire, même, tant d'ales !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ping-pong sur "Le post-symbolisme néo-classique"

Service Lo :

De la lycanthropie et de la guivre aussi,
Près des berges du lac, sous l’œil de Bételgeuse,
A taquiner l’anguille, à picorer la gueuse,
A toi la poésie, à la grive son si


Répons :

J'ai violenté l'Amour et la Muse peureuse ;
J'étais fou, j'étais jeune, hélas mal dégrossi ;
La Nature était mienne, et j'aimais l'erg rosi
Par l'aube, et la forêt, la mer, le vent qui ruse...

Répons Lo :

Sous le vent, dans le sable ou par le froid transi,
N’est pas perte de temps la vie aventureuse ;
On se pose, on vieillit, on écrit l’amoureuse
Et l’instant d’insouciance absurde ou réussi.



Répons :

...Mais tout passe si vite, un laps toujours se creuse.
Et l'on sait qu'être fut, et de tous temps, ainsi !
Puis le Diable me guette et je sens le roussi...
Eût-il fallu (l'on me l'a dit) que je le crusse ?

...Puis, suite à un pataquès (corrigé) :

Lo :

D’accord, même pas un match nul ?
Pour l’emploi deux fois de « se creuse »,
Mais il est temps de la berceuse
Je mets la bouillotte au linceul

(On fait comme s’il était tard
J’aime ce jeu de Tennis-Art)

Répons :

Ma conclusion délictueuse,
- Je m'en veux, avec le recul -
Etait d'un très mauvais calcul !
(Mais ta pensée est délicieuse

...Et l'abeille retient son dard :
Tu me pardonneras, pétard !)


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Cette musique remarquable
Est l'essence du son primé ;
Tout son sel s'étant exprimé
Sans que le ton dévoile un câble !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Page 79
A suivre


Salus
Membre
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Posté à 14h32 le 28 Jul 19

Des vers qui traînent

Tome V



Toujours, jusqu'au bout,
Poursuivre le fifre !
...Ecrire pour vivre,
Sorcier, marabout !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sur "Cyclotimide" de M. L :

Ton poème zigotymique,
Zimptomatique d'un réel
Où l'on deale de l'idéel,
Nous trucule avec sa mimique !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Arrachant toutes mes peaux
J'ai pleuré l'ultime larme
Et pissé sur les tombeaux...
Mes bleus sont devenus parme.

°°°°°°°°°°°°°

Par M.M. F :

"Petite annonce"


Petit poème en grand-douleurs
Avec son flot gelé de pleurs
Cherche une porte de sortie
Depuis que sa muse est partie

Accepte mots de tous les jours
Pour venir vite à son secours
Et puisque l’on est en automne,
Même la rime monotone…


Répons :

Justement, je cède : 100 fleurs,
Maintes fragrances et couleurs,
Une phrase encor d'air sertie,
...Même une tirade hardie !

Je fais l'ensemble au prix du cours
- En sus, un bouquet d'ail des ours,
Et quelques grands cieux où tout tonne,
Où tout bouge, où l'azur moutonne...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je plonge en ton vertige !
J'y serai sage et lige :
Dans le soleil d'un rai
J'attendrai, j'attendrai...

°°°°°°°°°°°°°°°°

La bise est un couteau franc

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

C'est punk, c'est trash,
Vision de hasch !
...Et ça déroute
(Vision de shoote)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tissu précis, tendu, que le beau son maroufle,
L'on pourrait supposer d'un ancien grand auteur
La rigueur musicale et la vigueur du souffle
Dans la tapisserie où vous êtes acteur.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tout firmament quand arrive
Que paraphe son auteur
Par le biais d'une âme sœur
Vit d'une apocryphe griffe

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La vie est un matin dont on pressent le soir ;
Quel entrain, quel allant sous l'ombre du hachoir !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je m'élève envers ce gambit
Où l'anonymat fait accroire
En le pouvoir de quelque éfrit
- Or, rien n'est superfétatoire.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tu salueras donc pour moi
L'Anacréontique Acteur*,
Ce facteur des mots du cœur
Qui partage ton émoi.

*Alain Auriat, poéte.

°°°°°°°°°°°°°°°

A ta santé
........... Si quelques uns me lisent
En remarquant l'arc d'un coup de pinceau
Tracé dans les arcanes du verso
D'un ciel éternel que des anges lissent

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le vaste éveil vrai brave le rêve.

°°°°°°°°°°°°°

"Hier j'étais le futur
Mais aujourd'hui le passé
Enchaîne à mon pied cassé
Un temps qui roule bien dur"


Ça, c'est un bon service
(de Guy sur "Vorges"), répons :

J'étais fier, oui, ça c'est sûr,
Rien en moi de compassé,
Ni grégaire ni casé,
Mon sort, c'était de l'azur !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Vos appréciations me touchent !
(Car je chante pour ceux, céans,
Qui m'écoutent, sur leurs séants,
Extraire ces sons, qu'ils abouchent.)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nous n'avons plus de route que nous-même
Nous passerons à la trappe du temps
En attendant il faut bien que l'on sème
Notre pollen sur les ailes des vents

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le vers fait la compréhension facultative ;
Laisse le sens frôler : toute âme est intuitive !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Vos réflexions me réjouissent,
Car je me pose des questions :
- Les sections de mes vers s'ouïssent ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La lecture, bien sûr, me fait buter ;
Nos recherches sont proches,
Ne peux-tu, me lisant, le supputer,
Des iambes et des troches !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ça fuse
Ça ruse
Ça grise
Ça souffle
Ça s'enfle
Ça siffle,

J'abuse ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Elles sont de multiples Sorgues
Serpentant toutes ces garrigues ;
La Fontaine de Vaucluse erre
En déroulant des fils d’épeire.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Que vis-tu, ces nuits sans sommeil ?
Fais-tu, d'art, chatoyer la moire ?
Attrapes-tu le pot de miel
Caché sur le bord de l'armoire ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je serai, frère, par chez nous,
Du, quatre jours, onze au quatorze ;
Y suerons-nous, sous le burnous
De quelque littéraire force ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ainsi donc hier, vous quatrainâtes ?
(Je te salue, Auriat, artiste !)
- Nous devrions, tels les mainates,
Mêler les chants de notre art triste.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'on doit se lire comme un autre
Et sans être de soi l'apôtre
Pour atteindre à cet objectif :
Faire plus qu'approximatif.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Bienvenue à la croisade
Où le poète hasarde
Jusqu'à sa dernière harde !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'avais aimé jusqu'au suicide : le sien -

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...Et dans la cinquième vallée,
O lecteur à l'âme affalée
Etant vers Baudelaire allée...

°°°°°°°°°°°°°°°

La mouette, avec ses pattes,
Fait sortir les vers du sol ;
Blanche muse, tu m’épates !
(Les miens sont sous le bristol)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

L'émotion se cache et se cherche,
Les esprits pulsent où se peut ;
Malgré la censure et le nœud,
Quelques mots nous tendent la perche !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Nul harassant travail que rien ne doit laurer
Ne récompensera la lenteur vagabonde
Du rêve impénétrable où l'ivre image abonde
Et rien n'arrivera qu'on puisse déplorer.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Elle avait l'âme volante...
(Une fille qu'un viol hante)

°°°°°°°°°°°°°°°

Bel exemple néo-classique
Que ce décalage de sons
Egalement ce décollage
Fait d’extatiques oraisons

°°°°°°°°°°

La vie, une fenêtre à l'éternité,
Pour voir, sans le moindre espoir, l'éther mité.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Mot de Cambronne,
Institution ?
Ce bran qu'on tonne
A l'instruction !

°°°°°°

Regarde :
Je carde
Ce brin
De crin !

°°°°°°°°°°°°°°°°°

La balèvre est un défaut,
Mais parfois le crapaud brille !
Et s'il t'a plu, mon quadrille,
Dansons-le ! - puisqu'il le faut.

°°°°°°°°°°°°°°°

Comme un cri de scierie,
L'acide goût du son,
La syntaxe surie,
Suave, un vrai suçon !

°°°°°°°°°°°°°°°°

Il reste quelques horreurs ;
Peu de textes en instance
Rimés avec insistance !
(Du "qui traîne" ? - Haut les cœurs !)

°°°°°°°°°°°°°

Jadis, je sais, tu l'entends...
Pourtant quand ton autan tonne,
Tant et tant tape le temps
Que tantôt l'orage donne !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La fin de la vie offre un laps crépusculaire

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'en accepte l'augure,
Venant d'un comme vous,
Hélas ! Nul n'en a cure !
(Les éditeurs sont fous)

°°°°°°°°°°°°°

C'est l'avantage de l'écrit :
Il saura patiemment attendre
(Alors que le langage aigrit :
Il s’envole, il fond, il est tendre !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"Trop beau !" (sur "Poème du dernier poème) :

Tu m'assures que tu frétilles,
Comme d'un excellent repas
Faisant succomber les papilles ?
- Mais "trop beau", ça n'existe pas !

°°°°°°°°°°°°°°°°°

La Muse est exigeante, affamée et vampire,
Mais elle nous rendra, d'un rire dans le noir
Des longues nuits de veille, une lueur d'espoir,
Quand nous embrasserons, brûlant, sa lèvre apyre...

°°°°°°°°°°°

J'aime cette folie
Furieusement savante
Qui n’ôte ou ne spolie
Nulle Muse - et s'invente !

°°°°°°°°°°°°°

Avec l'expression - louche -
Cet éloge me touche !
(Laissons-nous pénétrer,
Du froid, la paix naîtra.)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Apocalypse en cours, cherche poète.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je te savais bon œil, as-tu le pied marin ?
A l'aise dans la houle, heureuse sous le grain,
Lofes-tu, quelquefois, remontant la tempête,
La barre entre les mains, quand tout grince et tout pète ?

°°°°°°°°°°°°°°°

La marine militaire
Puissions-nous, ami, l'y taire !(*)

(*) sous l'influence d'un gag mallarméen !

°°°°°°°°°

"Basgi", j'ai cherché ;
C'est un bisou corse !
Quel accent perché,
Quelle langue torse !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Plein de musique et de lumière
Une rivière de mimiques
Où de fières phrases mnésiques
Se meuvent dans un courant d'erre...

°°°°°°

Guy. M :

Je vis en Flandre un polder
Sur la route des vacances
Mon panier a sonné d'anse
Quand j'y cachai mon bol d'air

Répons :

C'est un quatrain qui se danse ?
(Avec des plumes d'eider)
- A respirer ton éther,
Le mien me semble moins dense !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ça prend là, dans le fond du ventre,
Et, ni pour briller ou pour vendre,
Ça crie, en griffant jusqu'au sang,
Depuis le cœur jusques au flanc !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sans nous rappeler nos rappeurs,
Si magnifique qu'authentique,
Ce "Verlaine", en sizains impairs,
Coule en notre être où rien ne tique

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans ces vers, où tout n'est qu'entrain,
Je vois bien plus loin que son nez :
Ces mots, que vous arraisonnez,
Seraient donc de quelque flandrin ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Page 90

A suivre


Arcane
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Messages : 1062


Posté à 10h41 le 29 Jul 19

ça coule comme l'eau dans le torrent
Résonne comme vagues en mer,
Bravo ! lectrices, lecteurs de céans
Vous m'épatez par le décodage de tous les vers !!!

Salus, créateur prodige en ces lieux
N'hésite pas à faire travailler la plume
Se prenent sans doute pour le Dieu
Qui tape du marteau sur l'enclume !




Ce message a été édité - le 29-07-2019 à 10:45 par Arcane


Salus
Membre
Messages : 6953


Posté à 17h47 le 29 Jul 19


Chère Arcane à l'évocateur nom,
Vous savez le mystère, et que le vers se forge
Dans l'ombre projetée aux murs par une torche,
Où Vulcain fait danser le son, non ?


Salus
Membre
Messages : 6953


Posté à 18h01 le 29 Jul 19




Des vers qui traînent

Tome V



"J'aime l'abscons du sort, et choir au fond de toi,
Quoiqu'on sente l'ampleur bobèche de l'émoi"

°°°°°°°°°°°°°°°°

Toi qui l'aimes, le mot, tant,
Ce vocable méritant,
Je t'offre un quatrain qui prime
De la phrase, un peu, la rime !

°°°°°°

Epitaphe :

Ici gît, déconsidéré,
Un poète, do, ré, do, si ;
Il n'est plus qu'un spectre éthéré
Et ne fut guère lu...qu'ici.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

D'aucuns - qui sont parfois d'aucunes -
Semblent trouver que j'en fais trop ;
Comme la sibylle de Cumes
Je leur prédis que mon galop,
Dont Pégase impulse le rythme,
Croîtra pourtant comme le crithme
Au littoral des Océans
Littéraires - qu'on lit, céans...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ouvre une maison d’impression,
Et fait tourner la rotative ;
Nous y publierons l'expression
Nue - et parfois roborative -

°°°°°°°°°°°°

De cette vue autorisée
Je baigne mon âme grisée
Et ma voile vole aux risées
Des brisants de mers irisées...

°°°°

Guy :

Nul bon élève sans bon maître
Comme bon chat doit bien l'admettre
Qui d'un bon rat est l'apprenti
Mais résultat n'est garanti


Répons :

C'est au ping-pong qu'il te faut naître :
Cette littéraire fenêtre
D'où surgit quelque écho grandi !
(Tant qu'on est de ces sons nanti)

Guy :

Oui mais la flemme
Et puis la flamme
Pour une femme
Que tant l'on aime

Répons :

Si l'on se pâme
Et que l'on sème
Au cœur la gemme
D'une belle âme...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ce sonnet, symbolique vrac,
Dribble le bon sens de chacun
Et nous ferait croire au chat qu'un
Aigrefin vous vend dans un sac !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il est merveilleux que ce vers m'aille

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Service de Guy. M. Sur "L’anachorète" :

Ermite où s'entoure l'autre
Ardent quêteur d'impossible
Au saigneur du vers l'apôtre
Ton cri sera flèche et cible

Répons :

A ce quatrain parfait de votre
Réflexion - que je passe au crible -
Avec la peur que je me vautre,
J'envoie un répons (pas terrible !)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La douleur m'a mis sur la piste,
Pour mon émail, d'un bon dentiste.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le proverbe enferre les mots
En des sens que l'us entérine ;
Le poème, à la mandarine,
Fera luire plusieurs émaux !

°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'applaudis au parfait pamphlet
Dénonçant, Narcisse replet,
Le troll - qui peut être poète -
(Même un âne est parfois prophète)

°°°°°°°°

Tout au long du temps sans toi
Je t'entends d'ici penser...

°°°°°°°°°°°°°°°°

Il faut avoir eu faim
Pour, même sec et rance,
Apprécier ce pain
Qui nourrissait l'errance...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

par Kigo :

Chez Monet

Vous portiez une robe longue,
Comme une douce apparition.
De loin, juste une vibration,
Rose reflet dans l’eau profonde.

Ni rimes ni photos au monde
Ne pourraient dire la vision,
Ni quel signe ni l’émotion,
Avez gravés , passante blonde...

…............................

Ces deux quatrains, comme les cernes
Que le caillou trace dans l'eau,
Sont évocateurs d'un tableau
Jamais peint, que tu lui décernes ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sur "A Léane", de T. Cabot :

Douce, et presque phorésie,
"A Léane", l'âme-fleur,
Grande et belle poésie
Toute tendresse et rigueur.

°°°°°°°°°°°°°°

Maîtrise rare de l'azur
Qu'on voudrait, là, plus souvent voir
En prenant le temps de s’asseoir
Sous l'ombre fraîche d'un grand mur.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'ai de tout temps prisé, Sud-Est, ton bon mistral,
Pour sa franchise et pour sa force,
Pour l'orage qu'il désamorce,
Pour sa folie, et son grand pouvoir ancestral !

°°°°°°°°°°°°°°°

Des explications "à l’œil"
Qui me semblent bien savantes
Pour un regard d'écureuil
(Quel "Ouikipédia" tu hantes ?)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

J'aime, de ton mental, cette jeunesse alerte,
Et la vivacité sans faille de tes sens ;
Quand on a, comme toi, du bel esprit la lettre,
Le cerveau reste souple et lire est un encens !

°°°°°°°

Guy Menu :

Crisse calame
Où bruisse l'âme

Réponse :

Roseau pensant
Pensée en sang

°°°°°°°°°

Tu dois trouver
D'autres formules
Pour nous prouver
Que tu modules !

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Toi, "responsable de ta rose",
Tu ne vois pas ? - La vie est rosse !
Les ans passent, il n'est de frein
Que l’arrêt brutal de ce train.

°°°°°°°°°°°°°

Ta magie aguiche
Toujours mon mental ;
Ces mots, d'un métal
Damassé, font riche !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Grand de chaque commentaire,
Moi que presque nul ne lit,
Qu'on moque, (Vas-tu te taire !)
Mon horizon s'embellit.

°°°°°°°°°°°°°°°

Deux petits quatrains
De rimes étreints,
Qui, pleins d'air et d'eau,
Semblent un cadeau !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Lumière ! O fille crue !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Merci pour ce passage,
D'avoir saisi l'image,
Et des mots généreux ;
- Les miens ? Merci pour eux !

°°°°°°°°°°°°°°

...Et ta rime est comme un paraphe
L'on en voit à coup sûr le ton ;
Bleuités du smalt et du safre
Ou rougeurs du cynorhodon !

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La couture des mots règle son cens au sens,
Elisant l'indicible en mouture d'écots.

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Je lécherai la proie et l'ombre.

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L'aurore aux doigts de rose
Quand le ciel souffle et pose
Une nuée en feu
Dans l'air frais déjà bleu

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Déchirante corde à la Lyre
Où tout va fouaillant la peur
Car c'est ainsi qu'on peut la lire
Cette chanson saignant au cœur

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Confidence pour confidence :
Je n'ai d'amis ni d'ennemis ;
Et si je n'ai pas confiance
C'est bien dans ces dahirs émis !

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Lecteur, ta sensible intelligence
(Ou lectrice, en l'occurrence)
M'apporte un gigantesque plaisir
(Lors, me semble...réussir !)

°°°°°°°°°°°

A vous qui me lisez,
A vous qui le "disez" :
Vous êtes l'oxygène
De mon art anxiogène !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Jadis, c'était l’aventure ;
- Et je dis que l'avant dure !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ne t'en fais donc pas,
Ce n'est vil ni bas,
Une erreur bénigne,
Pardonnée, ô nine !

°°°°°°°°°°°°°°°

Amours ancillaires
Par procuration ?
Désincarnation
Dont tu me sidères !

°°°°°°°°°°°°°°

Si c'est ainsi, taquinons :
- C'est gentil, mais tu te trompes ;
Tes missives vont, trop promptes,
En mélangeant quelques noms !

°°°°°°°°°°°°°°°

Miroirs concaves ou renflés,
L'incroyable littérature
Qui tout sauf la langue torture
Scintille de mille reflets

°°°°°°°°°°°°

Ton sourire suédois
Me ravit ! - Si, quand tu dois
Compter mes pieds sur les doigts,
Mes rythmes te sont courtois...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le miracle est d'un hasard précis ;
C'est ainsi dans tous les récits.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

A la fin, tu m'as retrouvé !
Mais aurais-tu tout déjà lu ?
Chaque mot que j'avais couvé,
Moi, le poète hurluberlu !

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(Pseudo "Ogik"), sur "Sylvie" (sonnet) :

Ce que vous dîtes à Sylvie
Me reste comme Poésie
Un vers qui pour toujours me berce
D’avoir rendu douce la herse…

Réponse :

Toute grille son revers
Dans l'univers du contexte
Où l'oxymore conteste
De son possible univers

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

A l'inconditionnelle jardinière :
Une lectrice éclairée ? - Un plaisir !
D'être lu, le sens en peut s'épaissir
(Car dans la formule, aucun dit n'y erre) !

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Il manque un distique, là...
- Je l'ajoute, tralala !

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A suivre




Ce message a été édité - le 29-07-2019 à 20:11 par Salus

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