Alice est chafouine
par Coroner
(… à ma nièce)
Alice dévoile sa bouille triomphante
Lorsque qu’elle a vaincu les natures tolérantes ;
Irrésistible et désireuse de tendresse,
Comment survivre aux vertiges de son regard :
Eclair hypnotique et bleuté d’une déesse.-
Elle ronge du sable sur la plage en peignoir
Se délectant des grains dans la crème solaire
Toujours contre les directives de sa mère.
Chaque jour l’aurore s’incline devant elle
Honorée d’embellir ses mèches blondinettes.
Assise au soleil où bourgeonnent ses pommettes
(Fatals baromètres révélant son humeur)
Obtiendra-t-elle une étreinte par ses clameurs
Une fois le sol gorgé de larmes abstraites ?
Incandescence de topazes, ses prunelles,
Naviguent en cherchant des curiosités nouvelles,
Elles remarquent un lapin blanc qui n’est pas à l’heure.
Poème posté le 14/04/18