Jungle
par Varech
De la rue
monte le croassement des moteurs
enchevêtrant répons et défis
dans un dialogue malodorant
Apeuré
comme cloîtré
dans cette chambre animée de néons
je ferme les yeux
clignotant au rythme de l'enseigne d'en face
Sourd dans une cache perméable de l'esprit
je chasse bruits et lumières
alors que
triomphants carnassiers
de leur fête sauvage
les véhicules dévorent le temps
ainsi que la nuit
Tenir
jusqu'au matin
au jour
Poème posté le 26/08/18
par Varech