Le temps compte tous ses pas.
Nul ne croit à la vraie sorcellerie.
Tu ne te souviens pas
De nous dans le jardin des Tuileries.
Nos promenades en mai
Passaient très vite dans les conversations.
Tu ne m'aimais jamais,
Car tu as eu une autre grande passion.
Tu me pardonnes, peut-être,
Pour la vengeance de la petite insulte.
Je ne garde plus tes lettres.
Tu n'es pas une idole pour faire le culte.
J'étais une jeune sorcière.
Sur le bûcher, j'ai dû finir ma vie.
Elle n'est que la poussière
Contre l'instant de notre " vis-à-vis ".
Paris est sous la lune.
Tes éperons sonnaient haut dans la rue.
Nos fins s'unirent en une.
Comment allégrement tu m'avais cru !
Mon jeune et noble traître,
Tu te souviens de cloche qui résonnait ?
Tu me pardonnes, peut-être,
C'était moi qui t'empoisonnait...