Au pont des suicides
par Hurlevent
Au bord de son cerveau épars*
Ce jour à l’aphélie du soleil
Sur le tablier gris du départ
L’attend déjà le long sommeil
Il s’avance, s’avance lentement
Qu'importe le temps maintenant?
Qu’au pied des mornes désolances
Gisent foulées toutes belles espérances
Lentement au bas du garde-corps
Il pose ses chaussures élimées
Puis enfin libéré s’envole du bord
Dans l’attelage léger des êtres ailés
* au sens astronomique
Poème posté le 08/11/15
Poète
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Usage de faux
Lueur amaigrie
La soudaine fin de l’oiseau
II. Faits de nature, nature de faits
I. Faits de nature, nature de faits
Animalité
Le rêve d'une main
Pour la protection des espaces intérieurs
Ici la terre est sérieuse
La vie sur terre est en train de disparaitre
Silence des sources
Insolite
?
Souvenirs
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Attente
Pas perdus dans le temps
Les oiseaux
Elle porte la beauté
Voici le silence
Ligne de partage des vies
L'homme sauvage
Enfants de la terre
Hymne à la Loire
Au pont des suicides
Toi mon amour
Aux flancs rouges des Milles Collines
Je suis le chant...
Nos chemins tracés d’un espoir lointain
Ma blanche colombe
De ce côté
Parfums vagabonds
Je croise des petites araignées
Sur ton lit d'hopital
Visages
Celui qui mit toute sa force dans son voyage
Le chat d'or
Ondulance
La mer
Quand tu te lèves
Exil*
Survivante
Ne serait-ce que cela ?
Le cri dans la forêt
Confinement
Unmade
Mâcher les murs
Amitié
Alouette
Emmêlement
S’en va la vie
Le souffle à abattre
Assis, Pourtant dans le miroir
Une dernière apparition de givre
En vieillissant les airs
Tous les chevaux fatigués
D’abord je me crus seul
Qu'es-tu donc qui m'attend
Chasse à l’œil
L'arbre à cames