Eveil
par Ombreblanche
Ces héros indicibles
Respirent et retournent à leurs tombeaux hermétiques
Brûlant encore du soleil ardent aux contours d'impasse
Des mots invisibles
Tracés d'une main tremblante sur des corps anachroniques
Se murmurent sous la lune muette, et puis s'effacent
Rien ne transpire
De la blanche Galatée
Face à cet oeil unique
Elle se tient dans son empire
De ses deux amants flanquée
Le soleil sur le front et la lune pour tunique
Poème posté le 22/01/19
par Ombreblanche