A l'orée du bois mort
par Sylvie
« Comprendre » c’est « prendre avec »
Et personne ne peut prendre
La sève d’un souffle sec
Quand l’amour n’est que de cendre
Naît l’incompréhension
Sur l’écorce de l’ivresse
L’écho de la passion
Que l’incohérence blesse
Ne plus pouvoir s’abreuver
D’une larme qui se saigne
Et l’esprit vient s’achever
Sur la soif qui le dédaigne
L’un pourrait se morceler
Lorsque l’autre s’écartèle
L’espoir ne peut ruisseler
Sur le marbre d’une stèle
Les sous-bois défigurés
Lorsque les amants s’abîment
Contre les matins murés
Sont silences qui déciment…
Poème posté le 03/04/16