Le geai paré de plumes de paon
par Meredines
En se promenant un geai trouva le plumage
Récent d'un paon qui vient de muer
Il s'orna de ce parement et dressa son visage
Se pavanait avec le titre qu'il s'est attribué
Les paons ne sont pas dupes et le méjuge
Car ils ont vite compris son subterfuge!
Ils le déplument et le considèrent vilement
Et le chassent hors de leur rassemblement
Il s'abrita vite chez ses anciens frères
Ceux là sauvagement le délogent également
Et maltraitent le renégat, L'oiseau austère
Tout en riant de lui ironiquement..;
Cette fable est dédiée aux plagiaires,
Démarqueurs et tous les faussaires
Qui se parent de plumes de paons
Et pensent que les gens sont ignorants
Ils se mesurent à leur incompétence
Et se noient dans leur propre médisance!
Entre un geai et un paon la différence est claire
Les plumes n'offrent jamais un titre nobiliaire!
Une version nouvelle d'une fable de La Fontaine!
Poème posté le 02/07/09