Homélie à Marine*
par Salus
*(Commentaire pastoral de l'Évangile, après lecture)
Où sont passés ses mots, qui nous enchantaient tous ?
Du ciel soudain se vide une lettre envolée
Où la littérature, en général violée,
S'accrochait pour survivre à ces assauts si fous
Que d'horribles musards, sous l'aile auréolée,
Répétaient à l'envie avec un soin jaloux !
Ne laisse pas la Muse en prise avec les loups,
...Et ne me laisse pas, tout seul, au mausolée,
Au mastaba tragique où l'on siège, à l'ambon,
A la magique chaire, aux œuvres oratrices,
Dans l'inconnu trompeur d'intemporels solstices,
Hagard, toujours brûlant dans l’éternel charbon !
- Rallume donc encor, sœur des grâces actrices,
Tous ses yeux à la Lyre, en une roue : un paon !
Poème posté le 22/10/16