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Ronde enfantine
par Gjaril


Une graine plantée au pied d'un bosquet, un corbeau damné perché, perché, au sommet, les plumes lustrées noires comme le jais, les plumes lustrées noires, noires, comme le jais. Que tourne la roue Que tourne le monde Que tourne la ronde La ronde des enfants. Le triste parfum de cette graine goûtant, d'un pétale chagrin les pleurs, les pleurs, d'un enfant, qui apporte là le nom d'un parent, qui apporte là le nom, le nom, d'un parent. Que tourne la roue Que tourne le monde Que tourne la ronde La ronde des enfants. Que le corbeau noir raye d'un grand trait, sur un vieux grimoire taché, taché, de regrets, en lançant un regard au coq du clocher, en lançant un regard au coq, au coq, du clocher. Que tourne la roue Que tourne le monde Que tourne la ronde La ronde des enfants. Qui dit au curé complice du corbeau, quelle tombe réserver à quelques, quelques, vieux os, du livre rayés par le vieil oiseau, du livre rayés par le vieil, le vieil, oiseau. Que tourne la roue Que tourne le monde Que tourne la ronde La ronde des enfants. Et les pieds devant s'en ira sous terre, encore un mourant comme, comme, pour satisfaire, une ronde d'enfants voilée de mystères, une ronde d'enfants voilée, voilée, de mystères. Que tourne la roue et meurent les vivants. Que tourne la ronde et naissent les enfants. Que tourne la roue et meurent les vivants. Que tourne la ronde et naissent les enfants.

Tiré de l'album "hors temps" rubrique vos créations dans livre/CD des membres.

Poème posté le 29/11/20 par Gjaril


 Poète
Gjaril



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