Valentinade
par Anabert
Baiser de l’âtre qui crépite
Tu te consumes au gré des goures
Ta frénésie mets sur orbite
Bien des humeurs à contre jour
Baiser de feu tu illumines
Les avaries de nos sanglots
Héro fruités de nos comptines
Ton souffle roucoule sur nos maux
Baiser sauvage des savanes
Tu mords de tes lèvres charnues
Tout les recoins de nos âmes
Ou gisent l'éther, et leurs vertus
Baisers têtus qui sans vergogne
Squattent les cœurs solitaires
En câlinant dans leurs besognes
L’hymen ruisselant des avers.
Baiser frileux que l'on dépose
Avec la point d'un fleuret
Vous frissonnez de peu de chose
Vois saupoudrez l'éternité.
Je ne sais celui qui gigote
En se frayant dans les ruisselles
Une larme d'amour qui sanglote
Cherchant refuge sous une ombrelle.
Votre gloire est bien éphémère
Vos pleurs, vos rires embués
Embourbent nos imaginaires
De fouls arômes évaporés.
14 février 2021.
Poème posté le 15/02/21
par Anabert