Elle était ma mie
Avait le cœur sur la main
Leur chantait les lendemains
Toujours jeune et avenante
Nous avions l'âme réclamante
souvenir et visage avenant,
C'était aussi une tendre maman.
Elle ne savait plus quoi faire ,
Sa complicité était légendaire,
Elle contait la vie , en faisait des fables...
Elle nous réunissait autour de la table.
Cette fée jeune eut la vie ajournée
Elle ne connaîtrait plus la chaleur de l'été,
L'Eole cruelle un jour l'a emportée
Et ses héritiers se sont trouvés seuls
Leur manquait son bel accueil...
Tout simplement déchirés par la cruauté.
Son univers était parsemé de sourires,
Elle adorait aussi les délires,
Elle était comme une douce île
E adorait, encore plus nous faire rire.
De ne pouvoir être grand mère , pour elle , était le pire,
Cela manquait aux cordes de sa lyre,
On se blottissaient dans ses chauds bras,
qu'elle' ne pouvait tendre , là
De l'aimer était si naturel,
Car elle restait toujours " elle "
De masquer notre chagrin ne rimait à rien,
Les pleurs ne nous quittaient plus,
Ses trois enfants adorés
Auxquels elle voulait procurer enfance dorée.
Et au cimetière , il reste une place éclairée,
En souvenir de sa vie de sourires inspirés,
De devoir se séparer a été la pire des cruautés.
Cette femme , elle , on lui doit d'aimer les beautés,
La nature était son temple bienveillant,
Et ses bras restaient toujours accueillants.
Ceci est bien tendre souvenir
En hommage à tout ce qu'on a hérité
Et qui nous a tendrement forgé,
Nous trois, sommes aguerris pour surmonter les obstacles,
Et on vient s'agenouiller devant le tabernacle,
La vierge notre Sainte à tous, et mère,
On la prie et la vénère
Car en son sein , elle protège notre mère!
Que la paix éternelle l'accompagne
Notre mère, qui fut aussi tendre compagne!!!
Elle a surmonté toutes les montagnes.
Elle aimait rêver de celles de l'Espagne.
Les souvenirs sont éternels,<br />
La vie n'a pas son pareil,<br />
Sauf au paradis , dans le jardin d'Eden!