Les songes
par Jpfras
Oh! L' enivrante envolée
De nos suaves illusions
Agitant la photo bariolée
Des rêves livrés à profusion.
Une porte s'est entrouverte
Sur les frénétiques fantasmes.
Les vues de l' âme découvertes
Distillent des reflets d' enthousiasme.
Une lucarne laisse filtrer
Quelques mirages étourdissants
Qui, jusqu'ici, étaient cloîtrés
Par le côté cartésien fusant.
Redondance des pâles clichés
Débouchant sur les riches histoires,
Des histoires empreintes de psyché,
De fabulation, de nonchaloir.
Tout ceci fournit aux poètes
Des pamphlets aux vers bien étalés
Car il faut du rythme dans la tête
Pour embellir les mots dépouillés.
Songes vigoureux, hémophiles
Jetés dans les remous de l'esprit
Pour se diluer, manière habile
De disparaitre dans l'incompris.
Mais Ils peuvent surgir, s'extraire
Comme ces tendres chimères ailées,
Ailées des voiles du mystère
Qui permettent de mieux s'échapper.
Bien sûr ce ne sont que des songes
Ne soutenant pas la vérité
Car les rêveries sont mensonges
Obscurcis par défaut d'acuité,
Assombris à la lueur foudre
De notre vision introvertie.
Ça fait pas mal de grain à moudre
Pour les neurones avertis.
Jean Pierre Fraselle
12/02/2018
Poème posté le 15/02/18