Cintrer le corps d'une ceinture
Peut rajouter à l'allure,
Se soulignent les formes
Féminines , encore plus divines.
Se souligne le masculin
Aussi beau est ce jardin,
Cela va sans dire , est certain,
Cintrer la taille ajoute un petit rien.
Les silhouettes changent comme girouettes,
On aime se faire coquettes,
Mais rares sont les parfaites,
De corps si bien faites.
Moi je m'attarde à l'allure
Qui attire des regards d'azur,
Quelques fioritures
Pour de contours purs.
C'est du fond de l'âme que je décroche
Ce regard à nul autre pareil,
Oui celui- là seul qui m'émerveille,
Quand mon coeur à mon âme s'accroche.
Sans aucune anicroche , se forment les croches
A inscrire sur la vierge partition
Qui s'enorgueillit d'illusions,
A cette ceinture , de mes deux mains je m'accroche.
Libres , là , toutes mes envies
Comme au tronc d'un arbre de vie,
Quand de doux sentiments me titillent
Et qu'au fond, mes yeux scintillent.
La ceinture souligne mes espérances de vie,
Je me prive parfois , je jeune,
Et ma taille doucement s'affine,
Je la souligne encore d'une ultime ligne.
Tout cela est bien plus que futile
Et n'est pas si facile!
Et combien j'admire le danseur de Catalogne
Vers lequel mes regards lorgnent,
Il est bon de se sentir un peu frivole,
De se laisser guider par les vents de l'Eole.
De se jeter entière en passion ,
Dans les vents d'une danse folle!
Soyons juste un peu frivoles
Ne soufflons pas l'automne,
Buvons la sève du printemps,
En de tendres vents vivifiants...
Resserrées à la taille,<br />
Les mots subissent moins d'entailles<br />