Parfois la profondeur est si mince qu’au sable
On voit de la surface onduler ses remous ;
Depuis cette onde étrange, on file vers les flous
Qu’ostensiblement muche un sens, une autre fable :
Ce caravansérail gothique est le retable
Exponentiel et florissant de ces joujoux
Que sont les lemmes et les mots, ces purs bijoux
Dont l’écrin crisse au son de l’équilibre instable.
Au ciel se gausse un nuage, un poupin replet
Gavé de l’eau du fleuve et, du ru, le reflet
De l’arbre dessine une barbe,
On -paréidolie- aimerait cette clé,
Au carré d’une gaufre, on s ‘amuse, engouffré
Dans les divins refrains du barde.