Sur l'étang voué aux conquêtes,
Qu'importe si le Nord se perd:
Un empereur, sur sa maquette,
Fête luxure, guerre et mer...
Son plaisir est sacré trésor,
Sur l'étang voué à la Fête :
Les lèche-cul sont fiers ténors...
Quant aux chrétiens, on les arrête !
Allons, ne dites pas du mal
De leur cantique un peu bohème,
Même s'il dérange en ce val !
Lors, même un vieux pou, plus ne cale:
Face au fameux "si vis pacem"
L'amour change de stratagème...
Au dernier vers du théorème,
Entendez-le, cet animal:
"Si vis pacem para pacem " !
Rien ne prouve que la logique de guerre
Ne puisse jamais être dépassée par une intelligence supérieure et non artificielle...Le Christianisme fut porteur d'une telle "arme essentielle", hélas dévoyée...Et pourtant les potentiels de la paix sont à portée humaine...tout comme les défis climatiques ! Mais on se moque des poètes...
Jésus fut poète et mal compris, quand il avertit:
"Je ne suis pas venu vous apporter la paix, mais l'épée "...
Le dévoiement de son message par l'esprit des croisades est une démonstration par l'absurde, que la paix reste "le combat intelligent" , dont l'arme potentielle serait par exemple le partage, comme le suggère l'Esprit Saint... Je ne compte pas ici refaire la "Théologie de la liberation", mais voir, simplement, en quoi la spiritualité de l'arme poétique peut trancher la cupidité dominante, et comment se produisent des "soulèvements " d'une terre plus intelligente que toutes les montagnes de dollars.