Suppôt du mal
par Salus
- Diable rouge -
Chaque soir
Là qui bouge !
D’un chien noir
Il émane
Ces vapeurs
Que l’air fane
Et des peurs…
Crocs et bave
Plus d’amour !
Fauve enclave
Sans retour.
Gronde ! il gronde !
Le tueur
Vagabonde...
La lueur
Funeste arme
A son œil
Jaune et parme :
Meurtre et deuil.
Ô morsures !
Os et chairs
Aux morts sûres
Des Enfers.
Nulle issue
Pour qui sent
Quand il sue !
L’oppressant
Cerbère erre
Sur ses pas ;
C’est l’affaire
D’un repas…
Poème posté le 03/01/22
par Salus