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Vanités
par Lau


Maigres et décharnés, on apercevait l’âme, Par l’œil entrouvert, ciel, des os désincarnés ; L’on prit la prime plume et l’assassin calame Dévisageait, dans l’air, les merveilleux camés : Des ombres folles au zoo qui, sous la Lune, Aguichaient l’artefact et l’avatâr puînés, Des soubresauts –l’angoissant drame- ainsi s’allume L’or, horizon, jusques aux arts enrubannés D’écume, plâtre, dont le blanc roule, aveline, Les souvenirs, noisettes et vases aînés Noyant l’œillet, qui, sciemment, s’échine et lime Les sentiments d’un bouquet d’iris bleus, fanés. Vivants tant qu’acharnés dans la rondeur sélène, S’agitaient l’astre et l’astre, d’acmés en acmés, Quand se levaient, à la fin d’une nuit si blême, Les matins secs et les charognards affamés.



Poème posté le 04/08/23 par Lau


 Poète
Lau



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