Feutres d'écumes
par Postman
Jusqu'au sable d'un lointain chemin
Nait un navire aux traces des vagues
Brèche des rives ou reposent les mains
Derrière l'écume la blancheur est périssable
C'est peut-être un vestige des écrins?
qui peuplent tant de boitiers à l'oxyde des orgues
C'est peut être encore un coquillage plein?
L'écho erre aux rumeurs des morgues
cela tient de notre vivant pour un oui ou pour un rien
La membrure à l'improbable navire qui vogue
Détresse des conques aux poids des ancres
la se nomme parfois l'ordre du sable
A l'extrême nudité l'océan s'habille
De grain de poussière au flot de l'écume
à l'extrême horizon perdu
le soleil est une lumière sans raison
A l'extrême immobile des regards
le visionnaire décline l'aveugle
Jusqu'au sable d'un proche chemin
Au bord de l'océan d'un seul rêve
Poème posté le 24/07/09