Alice tue m’émerveilles
par Stephastella
Ulcérée par ton agonie
Empressée des semaines durant
Qu'en toi un nouveau souffle rejaillit
Crever l’écran, ces courbes
Aux sonorités inquiétantes
Quand l’automne insensible
Se dessine sous une pluie battante
T’arracher au mal
Dans lequel tu t’es assoupie
Toi qui peu à peu
Dois quitter ta famille
Chaque jour la peur
La peur de ne plus voir battre ton cœur
Trop de printemps laissent peu d’espoir
Chaque jour la peur
La peur de ne plus voir battre ton coeur
Trop de printemps laissent peu d'espoir
Chevelure argentée
Teint nacré
Inanimée tu nous apparais
Nous si mortels
A présent l’irréel
Te fait quitter
Ton enveloppe charnelle
Au revoir Mamema
Merci de nous avoir guidés ici-bas
Poème posté le 05/12/09