Je n'ai plus la force
par La veuve noire
tu as brisé cette sensation
De ne pas courir pour rien
tu as délaissé ses attentions
que faisait tout et rien
mes jambes sont clouées au sol
Je ne courrais plus vers toi
si les larmes tombent au sol
Ce n'est pas la première fois
Tu n'auras rien fait
je n'aurais rien fait
et puis on se défait
puis on se refait.
Je n'ai plus l'air dans les poumons
Qui me gardait en apnée
je n'ai plus la sensation
d’avoir fait ce qu'il fallait.
Je me perds dans l’émotion
Et tu me noie sans y penser.
L'amoureuse transie est évaporation
puisque jamais tu n'en voudrais.
Mes bras fatigués ne t'enlacerons plus
Puisque tu préfère le froid
et le vide d'une relation sans plus.
à l'amour que je te proposais autrefois.
Je n'oublie pas les instants merveilleux
Que tu as limité, farouchement
ces discussion que j'ai crues bleues
étaient noires finalement.
Et si il y a plaies à ton cœur
je ne le verrais toujours pas
tu as su le fermer par peur
de choses que je ne connais pas
Si je suis une enfant bien sur
Comment serais-je heureuse sinon ?
Avec tant de glaces et de serrures
il faut inventer des passes et du bon.
Fuis donc mon amour mais ne te retourne pas
mes bras et mes jambes sont cloués au sol
je suis fatiguée de courir je ne te suivrais pas
Ne fais pas semblant d'entendre mes larmes au sol.
Je sais bien que l'on s'aime, mais pas réciproquement
j'ai bien trop de peine à t'aimer joyeusement
un peu de chaleur en dehors du lit de temps en temps
n'est pas une faiblesse mais de l'amour heureusement.
J'aurais aimé cette chaleur en dehors de ton lit
sans avoir à te poursuivre jusque l’épuisement
mes bras fatigués n'ont plus la force mais l'envie
de faire l'effort de te serrer amoureusement.
résultat poétique de dispute amoureuse.
Poème posté le 08/02/15