Nouveau monde
par Ottomar
Le monde est si vieux, si lourd.
Ce pays est encore jeune.
Déjà tu envisages l’avenir
Comme un projet grandiose.
Les obstacles te permettront
De vaincre,
Rien ne résistera à ta force
Pas même le vent.
Les rues des villes
Sont comme des miroirs dressés
Où le soleil devient
Géométrique.
Les camions gigantesques
Parcourent le territoire
Sans se soucier
Des distances.
Seul, le rouge des feuilles
De l’été indien
Rappelle le crépuscule
Des saisons.
Quand la neige arrivera,
Te souviendras-tu
De ta condition humaine ?
Poème posté le 01/03/12