Qui pourrait témoigner ?
par Chafia
L’arbre a tout vu, tout entendu…
Et épie les individus…
Tous les arbres sont enchanteurs.
Mais le mien est particulier.
Il occupe l’esprit des rêveurs,
Les étudiants du peuplier…
Il est planté juste au portail,
A l’entrée de la faculté,
C’est là que j’ai fait ma trouvaille,
Une inoubliable orchidée…
Elle était habillée d’un bleu
Maculé d’un blanc en coton.
Le ciel devenait prétentieux,
Pareil à l’esprit éminent…
L’arbre est là, constamment présent
Mais l’orchidée est abîmée…
Pourtant issue d’un glorieux nom
D’une famille diversifiée…
L’arbre issu d’un grain de valeur,
Ses feuilles, à ma venue, tremblaient
Pourtant tissées par Le Tailleur,
Le Seigneur de la destinée…
L’écorce fine était le mur
Sur lequel je me soutenais.
Je négociais pour être sûr
Que l’amour allait traverser
La raie en peluche du blanc
Qui a su demeurer glorieux
Et franchir les malheurs du temps,
Du vent qui a fait des soucieux…
Si l’orchidée pouvait avoir
Un appui solide et traçant.
Si l’orchidée, ce dernier soir,
Avait l’air de cet enchantant…
Poème posté le 14/12/13