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Posté à 10h47 le 25 Aug 19
L'été de la restauration, sans fin
Je vous disais hier que j’étais en peinture,
Non point sur une toile affichant un tableau
Mais sur de vieux volets tout au bout du rouleau.
J’ai dû tout bien refaire, y compris la penture.
Au soir me terrassait toujours la courbature,
Même si j’étalais de la peinture à l’eau.
Pour cela, c’est au pied du très feuillu bouleau
Que j’œuvrais du pinceau dans ma vieille vêture.
Je pensais fort à vous qui faisiez tant la fête
En restant tous unis et riant du poète
Obligé de sauver fenêtres et volets.
Bien mener tout de front, jardin et bricolage
Voilà qui fait marcher et forme les mollets.
Mais vous, que faites-vous : encor de l’emballage ?
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Posté à 11h07 le 25 Aug 19
Moi ?
Je viens de mettre la dernière main à une partie de pêche pour illustrer le thème du mois prochain.
Et de parlementer avec la modération d'un autre site pour obtenir la suppression d'un poème plagié.
Autant dire que je suis plutôt "sonnée" et me prélasse -en rêve- dans les nuits de blanc satin..
A tout bientôt Tonin
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Posté à 06h14 le 26 Aug 19
Très beau poème, que ce blanc satin, bravo Oxalys !
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Posté à 17h07 le 26 Aug 19
Quand la cigale s'y cale
Entendez la cigale au sein du vert feuillage !
Elle y chante et s’y cale en zieutant la fourmi ;
« C’est Fa Si La Si Ré mais aidé par La Mi »
Dit une belle fable apprise au plus jeune âge.
Diriez-vous Monseigneur que ce frais babillage
Peut apprendre au vaillant à jouer raffermi
Quand un preux musicien se prétend son ami ?
« May Be » dit une voix sans aucun cafouillage !
Rendez-donc à César ce qui de lui provient
Car lui seul de son bien sans défaut se souvient ;
A moins que vous n’ayez grand besoin de lunette !
Vous me rendez visite, ici, pour me narguer,
Ignorant qu’aujourd’hui votre vue n’est pas nette !
Passez donc, sans chanter, puis cessez de larguer !
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Posté à 12h29 le 28 Aug 19
Qui passe et repasse peut le fer dépasser...
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Posté à 12h32 le 28 Aug 19
Et là, ça fait cent dix parus...
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Posté à 12h32 le 31 Aug 19
« Rendez-donc à César ce qui de lui provient »
Ou
Quand l’art de plagier est un délit mineur...
Vu que le dit César, bien qu’illustre empereur,
N’aura jamais l’honneur de défendre son bien !
Nous l’allons conter sur l'heure :
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Le mauvais emprunteur
Il a l’air ahuri d’un gentil galapiat
Dont le piètre chef d’oeuvre émut tant la maîtresse
Qu’elle se prit pour lui d’une immense tendresse,
Lui décernant la croix d’honneur pour ce miellat !
Joie de courte durée : Ce n’était qu’un plagiat !
Le véritable auteur à la dame s’adresse,
Preuve à l’appui pour que la supercherie cesse
Et que soit mis un terme à ce vedettariat.
Mais, pour sauvegarder une digne apparence,
A la plainte on répond par de l’indifférence,
Puis classe le brouillon dans un obscur dossier.
Et c’est ainsi que dans la nappe phréatique
Sous la fraîche oasis à l’aspect sympathique
Vivote un médaillé qui n’a fait que copier !
PS. Si ce sonnet dérange, prière de le supprimer. Mais avant, que les lecteurs sachent : c'est la pure vérité
Ce message a été édité - le 31-08-2019 à 12:38 par Oxalys
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Fasya
Membre
Messages : 164
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Posté à 16h33 le 31 Aug 19
Mais comment reconnaître la propriété légitime d’un poème à un auteur qui multiplie les pseudos et les publications sur tous les sites existants ? Un auteur, un seul pseudo sinon, on y perd son latin et la propriété de ses textes.
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Posté à 18h26 le 02 Sep 19
Le plagiat, sur nos petits sites de poésie en ligne, est une sorte de fléau, de plus en plus répandu, presque devenu banal, et pris la plupart du temps "à la légère".. sauf par ceux à qui ça arrive :)
pourtant c'est une sorte de trahison car il s'agit de se copier, "entre nous", sans le dire..
De copier des poètes qu'on admire, quelle ironie ! au lieu de les commenter et de leur exprimer notre admiration en les citant, on les lit en secret et on les vole, on essaye de s'approprier leur travail. Terrible !
c'est sans "enjeu" bien sûr, car pas d'argent en cause, mais si destructeur...
alors bravo Oxalys d'avoir pu mettre des mots, et de rester forte.
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Fasya
Membre
Messages : 164
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Posté à 20h18 le 02 Sep 19
C’est le risque avec internet, il faut l’avoir en tête quand tu décides de mettre un texte en ligne. Dés que c’est envoyé, ça part n’importe où en Europe. N’importe qui peut copier, se l’approprier. Perso, si je mets un texte sur internet, c’est que j’ai décidé qu’il peut vivre sa vie. Le plagiat ne me fait pas plaisir mais je ne veux pas perdre de temps à m’en pré-occuper.
Et je maintiens que se disperser sur les sites avec différents pseudos, favorise le risque de plagiat.
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Posté à 22h45 le 02 Sep 19
D'accord Fasya, mais quand le plagiat parait en page d'accueil d'un site renommé (pas n'importe quel troll) se prétendant "le plus beau site de poésie du web" et que les modérateurs, dûment informés vous traitent de haut, il y a de quoi douter de l'honnêté des responsables eux-mêmes.
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Pardon Tonin d'avoir troublé ton topic avec cette pénible histoire et merci de m'avoir "tendu la perche" avec ton sonnet "Quand la cigale s'y cale.
Pour ne pas "squatter" plus longtemps l'espace, j'ai ouvert un topic à part dans la rubrique autour d'un café.
Lien internet
Ce message a été édité - le 02-09-2019 à 22:47 par Oxalys
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Posté à 18h07 le 04 Sep 19
OH Miracle, Oxalys
Tu as réussi à attirer des gens qui ne viennent jamais ici...(je ne sais vraiment pas pourquoi)
L'essentiel est de découvrir de vrais sentiments de soutien
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Posté à 20h35 le 04 Sep 19
Mon grain de sel pour me mettre en selle
Tais-toi donc si tu n’as vraiment plus rien à dire
Car le silence est d’or et qui dort se repaît.
La formule est sans fard et son code me plaît ;
Laisse donc le gueux seul ici me contredire.
Rassure ta personne encline à s’interdire
De piller les écrits, car cela te déplait.
Qui dans le pré voisin s’installe hélas et paît
Doit payer le tribut et ne point se dédire.
Je ne peux mieux prêcher qu’un bon juge en sa robe
Et vous dis d’accepter qu’ici je me dérobe.
Faut-il en cet endroit dauber les passe-droits ?
Ma foi, prétend le preux, sachez bien lapider,
Et ne ratez jamais les savants maladroits.
Ils savent sans effort vos mots dilapider.
Ce message a été édité - le 06-09-2019 à 13:41 par Tonindulot
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Posté à 10h43 le 09 Sep 19
Mes déboires pires que la mer à boire
Voici qu'est résolu ce malheureux déboire
Et mis sur liste rouge un mauvais garnement.
Il m’a fallu plaider avec acharnement
Car personne au barreau n’avait l’air de me croire.
« Pourquoi tant de ferveur ? La plainte est dérisoire !»
Que ne l’ai-je entendu, ce blessant argument.
Mais c’était sans compter sur mon entêtement.
L’enjeu étant salé, j'ai cru la mer à boire !
Un appel au renfort, lancé impunément,
Fut entendu. Soudain ce fut le dénouement.
L’union faisant la force, elle aide à la victoire !
La muse, tout ce temps, attendait patiemment.
Or voici revenu ce jour d’hui le moment
De tricoter en paix le fil d’une autre histoire.
Ce message a été édité - le 10-09-2019 à 11:04 par Oxalys
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Posté à 19h03 le 10 Sep 19
Ce n'est pas l'amer à boire, c'est la belle mère à avaler
Quand la paix s’en revient le poète jubile
Sans besoin, pour cela, qu’on l’ameute en sonnant.
Ouf ! L’incident est clos et l’air moins détonnant.
Jules ! Dites aux Gens que je suis bien nubile !
Unir Carpe et Lapin peut tracasser la bile.
Pourtant (de Vous à Moi) « Trouvez-vous étonnant
Que l’on soit bien plus sage en étant grisonnant ?
Est-on mieux entendu quand on est volubile ?
Voler, ce n’est pas beau mais bosser fort fatigue !
Ecrivez donc pour moi un bon truc qui navigue,
Je le mettrai sur pied et m’en dirai le père.
Nous nous ressemblons tant avec nos frêles plumes
Que nous pouvons voler comme oiseau qui prospère,
En clamant que nos plis sont faits sur nos enclumes.
Ce message a été édité - le 11-09-2019 à 08:56 par Tonindulot
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