Salus
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Posté à 20h15 le 08 Jan 21
Le cœur bleu
J’avais
Le cœur à l’automne,
La ferveur hépatique,
Les idées cariées,
Mais l’esprit nacré,
Car l’âme est moire…
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Posté à 22h24 le 08 Jan 21
les idées cariées,
faut aller chez le dentiste !!
Y manque pas un morceau, les autres strophes ? ..
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Posté à 10h07 le 09 Jan 21
Un coup de blues, Sieur Salus ?
Pourtant l'hépatique est une jolie fleur bleue censée annoncer le printemps...
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Salus
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Posté à 22h40 le 12 Jan 21
Mâcha :
Tu es d'accord pour plomber les idées, toi ?
Dame O : eh oui, l'oxalis aussi !
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Posté à 17h53 le 13 Jan 21
Un flash blanc précède ce poème et la vase n'altère pas la nacre du coquillage.
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Salus
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Posté à 21h49 le 14 Jan 21
C'est un très beau commentaire, l'imagerie est parfaite !
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Posté à 11h07 le 15 Jan 21
Salus,
Que symbolise ce grand espace blanc entre le titre et le texte ?
Le foie jaune
J’ai eu
Le foie hépatique
Ô ! Ma douce Anémone
Pas très sympathique
En cours d’automne
Le cerveau cramé
Mais le corps acclamé
Car l’âme devient moire
Au-dessus de l’armoire !
Jean-Mi
Note : l’hépatique a souvent ses pétales bleus et le cœur jaune !
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Salus
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Posté à 16h04 le 15 Jan 21
Joli, ma "foie" !
(Pour la symbolique, tu te débrouilles !)
Tiens, celui-ci est plus évident ?
Plumes
Mouette au cri lent né des brumes,
Oiseau rasant d’aile l’écume,
Ton vol louvoie entre les vagues
Puis remonte, et plane, et divague…
Grises et blanches prédatrices,
Sœurs contemporaines d’Ulysse,
En vos âmes immaculées,
Plongeant sur la proie immolée,
Rien ne résonne que les chants
Cruels de ce rire méchant
Qu’on croirait émis de démons
Tout droit nés chez Lautréamont !
Elles sont de petits bouchers,
Elles tournent sans se toucher,
Pilonnant la pêche ou le banc
De cent chocs et ces éclairs blancs
Eclaboussent l’horizon morne
Du coup de bec de quelques cornes…
Ce message a été édité - le 15-01-2021 à 16:18 par Salus
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Posté à 17h38 le 15 Jan 21
"(Pour la symbolique, tu te débrouilles !)"
Ben vi mais ça ne me donne pas de réponse… tant pis.
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Salus
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Posté à 18h42 le 15 Jan 21
Regarde le joli commentaire de Saintes ; la poésie, c'est aussi le lecteur qui la fait, et l'impréhensible, qui est mon crédo, perd beaucoup à l'explication...
Ce message a été édité - le 15-01-2021 à 18:43 par Salus
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Posté à 19h06 le 15 Jan 21
J'applaudis Salus.
En poésie, je déteste les notes en bas de page. L'image s'incruste, ...ou pas, dans l'inaire !
Le lecteur doit aussi être poète ; Descartes laisse nous tranquille !
Même inventé, si le mot, le rythme ou les sons bourgeonnent des supplices dionysiaques, alors...
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Posté à 19h19 le 15 Jan 21
Bon vous me perdez les gars !!!
Je ne parlais pas de notes en bas de page mais de vide au milieu de la page.
Personnellement je n’ai jamais réussi à lire de la poésie sur une page blanche.
Et pi je n’ai rien trouvé pour « inaire » ?
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Posté à 19h30 le 15 Jan 21
Jean-Mi, lâche un peu les écoutes classes-hic et jouit sans entraves !
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Posté à 17h10 le 16 Jan 21
Les mouettes
Elles y ont laissé leurs plumes !
Dans ce combat pour la survie
Ailes tournantes en combattantes
Cruelles elles sont
Au son de la corne de brume…
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Lili
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Posté à 18h54 le 16 Jan 21
Moi je prends ce blanc comme l'occasion de remplir ses poumons avant le calme ou la tempête..
J'ai rien contre le blanc ( sec et légèrement fruité!)
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