Les montagnes plates
par Octaveganis
Sur la montagne grise où les couleurs en prison
Crient comme des enfants qui rient
En ces bandes dansantes où la liberté luit
Contre les murs délavés des maisons
La vallée pleure aussi et tout bouge
Au gré des morceaux, l’assiette se vide
Assis contre les bancs acides
Je regarde les milliers de fanions rouges
Nous sommes trop coincés sur le côté
A voir passer les heures, chères
A parler de blanc, de fleurs et de cimetières
Ou tout s’oublie à la fin des gobelets
Aux vacances terribles où l’orage tonne
Aux vacances merveilleuses sans nuit
Sans les siestes lentes ou l’on s’ennuie
Endormis par les clochers qui sonnent
Les cris résonnent encore
Poème posté le 02/08/19
par Octaveganis