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Iris
par Lasource


Xiphion – petite épée fut dans la langue de Pindare le nom de l’iris en référence à ses feuilles aiguës . On trempait la plume Sergent-Major acérée comme un xiphion dans le petit encrier (celui que nous apportions avec nous pour ne pas utiliser la brune encre de seiche…) . Puis sur la page en nous efforçant d’éviter que l’acier n’accroche au papier et tirant la langue on écrivait à l’encre d’un beau violet dont au séchage les pleins et déliés regardés sous un certain angle s’irisaient d’un reflet doré . Nous étions alors pleins de respect pour les vers perpétrés par un certain Émile Hinzelin… Notre institutrice l’appréciait au point de nous faire apprendre par coeur chaque semaine l’une des poésies exquisement médiocres qu’avait offertes à l’humanité ce subtil rimailleur



Poème posté le 01/03/20 par Lasource


 Poète
Lasource



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