A L'heure encheteresse
par Cielbleu
Un soleil tout timide aux rayons caressants
S'élevait lentement en rougissant l'Aurore.
Une odeur de jardin montait dans l'air latent.
Que le silence est doux quand tout sommeille encore.
Ivre de vent, de ciel, d'Azur et de soleil,
Un grand rapace en chasse, aux ailes déployées,
Planait en tournoyant à l'horizon vermeil.
Puis on apercevait aux cimes irisées,
D'un long baiser solaire, au loin, quelques monts.
Lourd encor de sommeil, dormant dans la lumière,
Un étang s'éveillait aux doux chants des pinsons
Sifflotant, s'abreuvant, aux fontaines de pierre.
Puis un vent languissant soufflait avec paresse
Sur la plaine étendue et les coteaux herbeux.
Que j'aime ces matins à l'heure enchanteresse
Où l'on peut admirer la nature et les cieux.
Gérard Bollon-Maso
Poème posté le 26/03/17