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Pas si pétillant que Victor! Hélas!
par Rimatouvent


Venez poètes pétillants Que je vous incite à l’effort La rime n’est pas toujours celle Qui ravit au premier abord Des complexités s’y amasse Ses règles vous font prisonniers Car tels les bœufs d’Hugo qui passent Il faut peiner sur le métier. Il est des muses à Grenade à Paris il en est aussi Qui pour faire une sérénade De la césure ont le souci Il faut les voir qui s’embarrassent Des belles lignes en leurs cahiers Car tels les bœufs d’Hugo qui passent Elles s’acharnent sur le métier Ce n’est pas de façon frivole Que l’on fait des vers délicats Que l’on trouve une muse idole Qui s’en vient gommer les tracas Car elle fuit ceux qui pourchassent Sans goût plumes et encriers Pensez aux bœufs d’Hugo qui passent Sachez exercer le métier Que le vers devienne farouche Ou qu’il soit au toucher soyeux Il faut qu’en une belle bouche Il devienne mélodieux Que le rimeur se décarcasse Son talent ne doit pas plier Et tels les bœufs d’Hugo qui passent Avancer devient un métier. Le poète a-t-il besoin d’aide Doit-il soupirer vers les cieux Une déesse belle ou laide Sera t-elle l’appui précieux Faudra-t-il que ses mots dépassent Un simple souci d’écolier Menant les bœufs d’Hugo qui passent Au gré du crayon de papier Faudrait- il que fuyant le monde Le poète invente son chant Que de sa nature profonde Il s’évade en se détachant Pour fuir les proses qui menacent L’harmonie des mots à lier Que loin des bœufs d’Hugo qui passent Ses rimes soient son bouclier Pas besoin de lire l’Astrée En son cœur le feu s’installa Au diable les idées outrées D’excédentaires falbalas Les mots simples souvent surpassent L’embrouillé qui peut ennuyer Comme les bœufs d’Hugo qui passent Le rimeur emprunte un sentier Le pétillant a ses mystères Son style se fait élégant Et s’il suit les règles austères La beauté lui va comme un gant Il a ces rimes qui remplacent Les banalités d’encrier Et tous les bœufs d’Hugo qui passent Le font des muses chevalier. Où est du talent la limite L’art d’écrire vient-il en rêvant Est-ce la muse qui incite Soufflant derrière un paravent Les splendeurs que rimes enchâssent Plaisant aux nobles et roturiers Comme les bœufs d’Hugo qui passent Font le quotidien des fermiers Si du cœur change la rythmique Pour une rime qui séduit Si l’insomnie devient chronique Car l’encre coule mieux la nuit à l’heure où la noirceur fait place Aux vers arrivant par milliers Après les bœufs d’Hugo qui passent Allumez donc un chandelier Et quand l’écriture attendue Vous satisfait de son éclat Que de la muse est descendue Une onde de vers délicats Jusqu’à ce que la nuit s’efface Faites des rêves singuliers Où Hugo et ses bœufs qui passent Vous trouveront bon écolier.



Poème posté le 07/01/20 par Rimatouvent


 Poète
Rimatouvent



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