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Poésie libre / Le Poëte face au Monde
              
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Le Poëte face au Monde
par Nicolas


I Le poëte s’émeut sous l’azur qui s’étire Et dévoue au zénith le calme de ses vers Où parfois sous un rai la nymphe et le satyre Emmènent le passant au fond de leurs bois verts, La beauté le réjouit, le mystère l’attire Et réchauffent son cœur au plus froid des hivers Quand présentés à lui la mort et le martyre Captivent son esprit de leurs thèmes divers, Il ressent en son sein que leurs haleines givrent L’impuissance des mots où son âme se livre Et lève quelques fois au ciel son regard las, La société, souvent, d’une froide harmonie Subjuguent quelques uns d’un ordre qui les nie – Quel motif satisfit ses prêtres ou mollahs ? II « Ô Poëte audacieux qui butine les fleurs Nous as-tu délivré de ces corps qui se brisent ? Où te berceras-tu de l’impalpable brise Qui souffle dans l’esprit libertin les lueurs ? La mollesse et l’envie appliquent leurs malheurs, La vie est pourtant simple alors qu’elle est comprise : Des multiples succès que l’individu prise Lesquels perdureront sans utiles douleurs ? Le destin est abrupt, qui ne l’espère digne ? Entre haine et bonheur, ne se trace la ligne Des myriades d’horreurs animant le rétif ? Quand un monde s’enlise, à Memphis comme à Rome, N’y voit-on qu’en son cœur un démon corrompt l’homme ? » Le poëte s’en va, face au flegme pensif.

Charles Baudelaire, "au Lecteur" :
Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas! n’est pas assez hardie.

François Coppée, au sujet de Rimbaud :
En vain le décadent pérore,
Il faut sans « mais », ni « car », ni « si »
Un style clair comme l'aurore :
Les vieux Parnassiens sont ainsi

"si [la femme] nous est utile dans les différents maux que nous venons de peindre, c'est par tempérament bien plus que par vertu, c'est par orgueil ou par amour d'elle-même. Ne nous surprenons pas de ses motifs ; la faiblesse de ses organes la rendant plus propre que nous au sentiment pusillanime de la pitié, la porte machinalement, et sans qu'elle y ait aucun mérite, à plaindre et à consoler les maux qu'elle voit ; et sa poltronnerie naturelle l'engage à donner à celui qui est plus fort qu'elle, des soins dont elle sent bien qu'elle aura besoin tôt ou tard. Mais, rien de vertueux, rien de désintéressé dans tout cela, rien, au contraire, que de personnel et de machinal. C'est une absurdité révoltante, que de vouloir lui composer des vertus de ses besoins, et de trouver ailleurs que dans sa débilité, dans ses craintes, tous les motifs de ces belles actions" D.A.F. Sade, Justine ou les malheurs de la vertu.


Poème posté le 14/11/22 par Nicolas


 Poète
Nicolas



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