Chronique de la vie qui passe *
par Tigrou
Fouetté par le vent le grand sapin
Balance ses branches d'albatros
Sans que tronc ne vacille
Sous un pas de néant
Crissent des silences écorchés
Au parfum fiévreux d'extases volatiles
La source gronde les ardeurs fragiles
D'un hiver assoiffé d'absences
Avant qu'été n'assèche les futurs
Le jour et la nuit fomentent des fuites
Aux marges de méandres immobiles
Qu'une brume sourde auréole d'infini
Dans ce brouhaha clandestin
D'une sérénité intranquille
J'erre à la recherche de l'étincelle perdue
* Titre emprunté à Fernando PESSOA
Poème posté le 22/03/23
par Tigrou