Un, si seul
par Bouloche
Ainsi seul, Il se retrouve, place centrale
Vide, de passant, de rumeur, toujours
La peur, à venir, par devant - par derrière,
Suinte l’angoisse du silence - du désert.
Entre deux bancs, sans public, Il erre,
Entre deux bans se terre pour lui seul
Il se parle à lui-même à discrétion
À cache-cache tout en souffrance.
Sous ses lambeaux de linges stratifiés.
Tout en loques, ses basques - sa culotte
Le cuir pourri de ses chaussures- ses mycoses
corps rongé, enkysté, dégradé, stigmatisé.
Pire sous lui se salir- se tapir pour son anal
Jusqu’à son âme fut-elle si belle - si pure,
Les larmes lui manquent sur son mal,
La nuit seule, l’entend gémir…ses gangrènes.
Poème posté le 04/04/23
par Bouloche