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L'orage
par Cardaline


Au solstice d’été les feuilles déjà mortes s’abîmaient, racornies, sur le sol craquelé Dont la poudre ténue qu’un souffle d’air emporte Couvrait toutes choses en ce monde accablé Le vide du ciel bleu désespérait la Terre Borée s’était enfui de la Rose des Vents Et l’on mourait de soif le nez dans la poussière En espérant compter parmi les survivants Un grondement soudain fit espérer la pluie Car le ciel se couvrait d’un dais gris violacé Zébré de mille éclairs illuminant la nuit Que les lourdes nuées au jour avaient tissée L’éclat de la foudre s’enroule et se prolonge Accompagné parfois d’un craquement sonore Que diffuse un géant dans le délire d’un songe Pour imposer sa loi à la Terre qui implore De ce concert de Zeus ne jaillit qu’une goutte Très chaude et très grosse, sitôt évaporée Le tonnerre poursuivit injustement sa route Pour aller inonder de plus vertes contrées



Poème posté le 24/07/21 par Cardaline


 Poète
Cardaline



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