Les endormeuses au canapé
par Postman
La nuit s'étalait aux piétinements d'une douce lumière
Aux traces d'une journée
moins distincte sur la table
Un canapé à l'heure ou sonnait quelques clochers
Le foyer est presque invisible
si on éclaire les coins
Faisait encore plus de lumière
plus d'amour entre les cimes du ciel
Je crois que le ciel est trop bas
pour jeter d'autres éclats
Quand voyant s'étendre sur le canapé
Mes filles à l'ivresse des songes
Distinctement mes deux anges à l'arrêt du corps
Aux fronts de l'écume
Les cheveux tressés ou démesurés au ralenti des yeux verts
Comme une vision qui meurt à la tombée d'une pensée
L'éveil se meurt aussi
Elle rêvaient au trot d'un cheval parmi toute les voix humaines
Mes petites endormeuses sans une ride des mots
Et qui se renferment ensuite dans leur chambre
La nuit encore s'étalait au moulin du temps
Qui pour quitter hier
à revêtir le jour
Poème posté le 11/08/09