La nuit fantastique
par Ottomar
Le soleil s’est couché
Pour que la nuit renaisse.
Lorsque paraît le soir,
Un vent léger,
Se lève.
J’aperçois, au loin, dans l’obscurité,
Une longue ligne végétale qui se forme,
Discontinue, courbe,
Écorchée,
Semblable à un animal.
Dans la pénombre,
Une ménagerie fantastique,
S’installe et prend position.
Les arbres, secoués par la brise,
S’agitent.
Éclairé par une lune blafarde,
Un théâtre d’ombres paraît.
Je distingue nettement un ours, un lion,
Puis, là où la végétation est plus dense,
Une énorme tête de bison.
Un drame va se jouer ;
Les silhouettes se meuvent,
L’épopée commence,
L’histoire se remet en marche,
Les animaux sont en mouvement.
Mais, trop vite, la nuit recouvre la scène,
Je ne distingue bientôt plus rien,
Dans le noir, tout se déroule à l‘abri des regards.
Le spectacle étrange disparaît
Dans cette nuit fantastique pleine de secrets mystérieux.
Poème posté le 07/10/12