Poème Mais qui est pilar ? par Pilar

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Poésie libre / Mais qui est pilar ?

Mais qui est pilar ?
par Pilar

C’est une ombre qui dort dans un creux de nature C’est une passagère, une passante heureuse Un rayon de lumière, fulgurant, une épure Un gai souvenir, un cri de douleur affreuse. C’est un regard posé sur la vie qui s’écoule Entre une tête trop pleine et un corps usé Entre un lointain passé qui sur elle déboule Et un devenir à mettre en œuvre … imposé. STOP Les esprits chagrins, et ils sont nombreux, diront « Mais Pilar, vous plaisantez, rien n’est imposé ! Sinon que faire du libre-arbitre ? Espérons, Que nous puissions aller libres, mais sans abuser... » Les esprits chagrins pensent qu’on peut tout oser... Peut-être que nous ne sommes que peu de choses, Un tas d’atomes sagement cristallisés... Que la forme n’a que la forme pour unique cause… À quoi pensez-vous quand vous pensez à Pilar ? À la trace imprimée de ses vers mordorés ? À ses doigts pianotant, tendrement papouillards ? À ses lèvres pulpeuses, héritées à Gorée ? En principe, non à tout. Vous lisez ses poèmes, Vous vous en imprégnez, peut-être, pour deviner Ce qui l’agite, la trouble, pour savoir ce qu’elle aime, Comment elle peut vivre sa douleur confinée. Tout cela n’est pas de sa chair ou de son sang. C’est son âme que vous touchez avec la vôtre. C’est au-delà même de sa vie au Marsan, C’est son art que vous appréciez avec le vôtre. Mais même avec cela, vous n’avez pas Pilar, Celle qui seule peut dire « je » sans être image. Et moi, dans cette vie, je m’appelle Pilar Qui fut peut-être avant, soldat, sorcière ou mage… STOP Les esprits chagrins, et ils sont nombreux, diront « Mais Pilar, vous plaisantez, une seule vie Nous est offerte. » Par Dieu sait qui, Pilar répond Un peu taquine. Mais qui est moi en cette vie ? Si l’on se fait une belle image de Dieu Cela reste une image, quelque chose extérieure, Ce n’est en aucun cas le divin de Dieu. Mais on le voit partout comme écho intérieur : Quand on dit Je suis, c’est lui en nous qu’on appelle Dès lors qu’on reconnaît en l’autre ce Je suis. L’âme alors, entre corps et esprit devient belle Car Dieu converse avec Dieu entre des Je suis.

Est-ce un philosoème ?
C'est venu tout seul suite à la réflexion d'une amie peintre qui s'exprimait ainsi : "Voila un cri du cœur de l'âme, si elle existe !!!"
Doute ?...
Pourtant elle est peintre cette amie... et un peintre n'est-il pas une âme en quête de l'âme des choses ou des choses de l'âme ?...

Poème posté le 13/05/20 par Pilar

Poète

Pilar

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